05
Mar 2012
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Chers Fidèles de la Paroisse Saint Jean-Baptiste de Nkol Nkumu !

Bonne fête !

Mbembe Abok !

Je vous dis sincèrement merci pour l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé depuis hier jusqu’à ce matin. Je salue Monsieur l’Abbé Gervais OWONA EBEDE, votre curé, un bon Pasteur qui travaille beaucoup avec vous. Je lui dis merci, parce que c’est un prêtre dévoué et travailleur.

 

Permettez-moi aussi de remercier votre Président Délégué du Conseil Pastoral Paroissial, Monsieur Engelbert NAMA pour son mot de bienvenue et pour sa brillante présentation historique et géographique de cette paroisse Saint Jean-Baptiste de Nkol-Nkumu.

Je voudrais saisir cette occasion pour encourager toute la communauté paroissiale ici présente à se réveiller et à s’engager dans les activités de la Paroisse. Hier cette paroisse était la vitrine du diocèse, mais aujourd’hui elle se meurt. Redonnez à cette paroisse la place d’honneur qu’elle occupait dans l’Archidiocèse de Yaoundé. J’encourage les jeunes à être dynamique. Donnez un esprit nouveau à cette paroisse, car l’avenir de l’Eglise repose sur vous.

Chers fidèles,

Dans la première lecture de ce jour, Dieu met Abraham à l’épreuve en lui demandant de lui offrir son unique fils, l’enfant de la promesse.

Quelle épreuve pour ce vieil homme qui comptait sur son fils unique qu’il avait engendré avec sa femme Sarah, avancée en âge. Mais à cause de sa grande foi, Dieu le récompense en le comblant de bénédictions et en rendant sa descendance aussi nombreuse que les oiseaux du ciel et le sable de la mer.

Quelle joie pour Abraham dont la foi est récompensée. Mais quelle tristesse aussi pour Vanessa, qui continue à chercher son bébé jusqu’à ce jour.

L’Archidiocèse de Yaoundé s’inquiète et s’interroge.

L’Église particulière Catholique qui se trouve à Yaoundé reste attentive à la vie sociale de notre pays, le Cameroun, avec une option préférentielle pour les pauvres ; elle suit avec une attention soutenue et une préoccupation particulière l’affaire Vanessa, la mère de l’enfant disparue de la couveuse peu après l’accouchement à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique de Ngousso.

 

L’Église tient à rappeler que la vie humaine est sacrée et ne peut faire l’objet d’aucun trafic de quelque nature que ce soit, de la conception jusqu’à la mort naturelle.

 

Par conséquent, elle invite ceux qui sont en charge de l’encadrement de la jeunesse, de ne pas oublier ce principe fondamental de la dignité de la personne humaine. Elle demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui implique une mineure au moment des faits (elle vient d’avoir 18 ans), qui désire ardemment jouir du fruit de ses entrailles. Tout le peuple de Dieu et toutes les personnes de bonne volonté voudraient connaitre la vérité sur cette affaire qui a déjà trop duré et ce depuis le 22 août 2011. Aux dernières nouvelles, Vanessa se trouverait encore à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique de Ngousso, qu’elle n’entend pas quitter sans avoir retrouvé son bébé dont plusieurs sources affirment qu’il serait encore vivant.

 

L’ESSENTIEL EST DE NE PAS S’ELOIGNER DU CHRIST, SOURCE DE TOUS LES PROGRES

 

 

Bien Aimés de Dieu !

Chers Frères et Sœurs !

Nous célébrons aujourd’hui le deuxième dimanche de Carême Année liturgique « B ».

L’Évangile d’aujourd’hui nous raconte l’extraordinaire événement du mont Thabor. Peu auparavant, au cours d’un bref séjour de repos dans le nord de la Palestine, Jésus avait déclaré à ses disciples qu’il allait souffrir à Jérusalem, et mourir aux mains des princes des prêtres, des anciens et des scribes. Les apôtres étaient restés saisis, atterrés par cette annonce. Maintenant, Jésus emmène à l’écart Pierre, Jacques et Jean, pour prier seuls avec lui (Cf Mc 9, 2). Ces sont les trois disciples qui seront témoins de son agonie au jardin des Oliviers ; et qui plus tard, porteront le plus lourd de la charge pastorale des premières communautés. Or, pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. (Cf Mc 9, 3)

 

Pierre, Jacques et Jean le voient s’entretenir avec Elie et Moïse, qui apparaissent glorieux et lui parlent de sa mort imminente à Jérusalem. Cela faisait déjà six jours que les apôtres étaient plongés dans l’accablement de la fatale prédication de Césarée de Philippe, mais la tendresse inépuisable de Jésus leur vaut de contempler maintenant sa glorification. Saint Léon le Grand l’a compris : « le but principal de la transfiguration était de chasser de l’âme des disciples le scandale de la Croix. (St Léon le Grand, Sermont 51, 3) Les apôtres n’oublieront jamais cette « goutte de miel » que Jésus leur offre au milieu de leur amertume.

Bien des années après, Saint Pierre se rappelle parfaitement ces heures incroyables, quand cette voix… est parvenue (à Jésus) du sein de la gloire majestueuse : Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j’ai mis mes complaisances. Et cette voix, nous l’avons-nous-mêmes entendue qui venait du ciel, alors que nous étions avec lui sur la sainte montagne (2 P 1, 17-18). L’apôtre s’en souviendra jusqu’à la fin de ses jours, et grâce à lui, des millions de chrétiens jusqu’à nos jours.

 

Jésus agit toujours ainsi avec les siens. Au milieu des souffrances il donne, à qui la lui demande, la grâce nécessaire pour aller de l’avant.

 

Cette lueur de la gloire divine procure aux apôtres un immense bonheur, et Saint Pierre, stupéfait, s’exclame : Seigneur, il est bon de rester ici ! Faisons trois tentes… il veut prolonger cette saisissante situation. Mais, comme le souligne l’évangéliste, il ne savait pas ce qu’il disait car ce qui importe vraiment, ce n’est pas de se trouver ici ou là, dans un climat propice ou hostile, mais d’être avec Jésus, où que ce soit, et le voir derrière les circonstances qui sont les nôtres. Si nous sommes avec lui, peu importe que nous nous trouvions au milieu des plus grandes satisfactions du monde ou sur un lit d’hôpital, aux prises avec les pires douleurs.

Contempler et vivre avec Jésus est la seule chose vraiment importante en cette vie et dans l’autre. Si nous restons près de lui, nous serons capables d’être très proches des autres et seront toujours heureux, quels que soient le lieu et la situation où nous nous trouvons.

 

 

L’ESPERANCE DU CIEL N’EST PAS IDEALISME UTOPIQUE

 

Bien-Aimés de Dieu !

Chers Frères et Sœurs !

 

Saint Bède le vénérable, l’un des plus grands mystiques de l’aube du Moyen Age, commente le passage de l’Evangile de la Messe :

le Seigneur, « par une amoureuse concession, leur permit (à Pierre, Jacques et Jean) de jouir pendant un bref instant de la contemplation du bonheur qui dure pour toujours, afin de leur faire supporter avec une plus grande force l’adversité » (St Bède, Commentaire sur St Marc 8, 30 ; 1, 3). Combien le souvenir de ces moments passés près du Seigneur sur la montagne aura-t-il aidé ces trois apôtres à supporter tant de situations difficiles, à fortifier leurs frères dans la foi, à poser les fondements de l’Eglise à travers l’histoire orageuse de l’humanité !

 

L’existence des hommes est un voyage jusqu’au Ciel, leur demeure définitive. (Cf 2 Cor 5, 2) Voyage accidenté et difficile au cours duquel nous devons fréquemment aller à contre courant et lutter contre de subtils et tenaces adversaires à l’intérieur de nous-mêmes et au dehors. Mais le Seigneur nous réconforte avec l’espérance du Ciel, surtout dans les moments les plus durs ou quand la faiblesse de la condition humaine se fait plus évidente A l’heure de la tentation, pensons à l’Amour qui t’attend au ciel. Là-bas « Tout est repos, joie et plaisir, tout est sérénité et calme, tout est paix, éclat et lumière. Et non pas une lumière comme celle dont nous jouissons maintenant : comparée à celle du ciel, ce n’est qu’une lampe comparée au soleil… Là-bas il n’y a pas de nuit, ni de soir, ni froid, ni chaleur, ni aucun changement dans la manière d’être, mais c’est un tel état que seuls le comprennent ceux qui sont dignes d’en jouir. Là-bas il n’y a pas de vieillesse, ni d’ennuis de santé, ni rien qui ressemble à la corruption, car c’est le lieu et la demeure de la gloire immortelle. (…) Et par-dessus tout, la présence et la possession sans fin du Christ, des anges (…) tous perpétuellement avec un même désir commun, sans crainte de satan ni des attaques du démon ni des menaces de l’enfer ou de la mort. » (St Jean Chrysostome, Première épître à Théodore, 11)

 

Au ciel, notre vie sera définitivement exempte de toute crainte, de toute inquiétude de perdre ce que nous possédons de plus précieux ; nous ne désirerons plus de choses nouvelles ou différentes. Nous aussi, nous pourrons alors vraiment dire avec Saint Pierre : « Seigneur comme nous sommes bien ici ! » Cette éblouissante lueur de gloire qu’a eue l’apôtre, nous l’aurons en plénitude dans la vie éternelle.

 

Vous imaginez-vous ce que sera d’arriver là-bas, et nous trouver avec Dieu, et voir cette beauté, cet amour qui se versent dans nos cœurs, qui rassasie sans rassasier ? Je me demande très souvent chaque jour :

que se passera-t-il quand toute la beauté, toute la bonté, toute la merveille infinie de Dieu se versera dans ce pauvre vase d’argile que je suis, que nous sommes tous ? Et alors je m’explique bien cette phrase de Saint Paul : l’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu… Cela vaut la peine, mes enfants, cela vaut la peine. » (St Josémaria Escriva, Bulletin d’informationn.1 de son procès de béatification)

 

Mais oui ! Penser à cette gloire n’est pas une évasion du réel, ni un refuge contre la dureté des temps, mais un durable stimulant dans la lutte quotidienne pour la sainteté. Qu’y a-t-il de plus définitif et donc de plus important que de gagner le ciel ?

« Et en ayant toujours la détermination de mourir plutôt que de ne pas arriver à la fin du chemin, si le Seigneur vous veut assoiffés de quelque chose en cette vie, Il vous donnera à boire en abondance dans l’autre et sans crainte qu’il puisse vous manquer quoi que ce soit. » (Ste Thérèse, Chemin de la perfection, 20.2)

 

 

LE SEIGNEUR NE SE SEPARE DE NOUS ET NOUS, SOMMES-NOUS CONSCIENTS DE SA PRESENCE ?

 

Bien-Aimés de Dieu !

Chers Frères et Sœurs !

Le nuage qui les enveloppa immédiatement (Cf. Mc 9, 7) rappelle cet autre nuage qui accompagnait la présence de Dieu dans l’Ancien Testament : La nuée couvrit la tente de réunion, et la gloire de Yahweh remplit la demeure. (Ex 40, 34-35) C’était le signe qui garantissait l’authenticité des interventions divines : Yahweh dit à Moïse : « Voici que je vais venir vers toi dans une nuée épaisse, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi, et qu’en toi aussi il ait foi à jamais. » (Ex 19, 9) Cette nuée enveloppe maintenant Jésus-Christ sur le Thabor, et d’elle surgit la puissante voix de Dieu le Père. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. »

Ainsi Dieu le Père parle-t-il par Jésus-Christ aux hommes de tous les temps. Sa voix ne cesse jamais de se faire entendre à chaque époque, particulièrement par l’enseignement de l’Eglise, qui « cherche continuellement les chemins pour approcher le genre humain de ce mystère de son Maître et Seigneur : les peuples, les nations les générations qui se suivent, chaque être humain individuel. »(Jean-Paul II, Enc. Redemptor hominis, 7 )

Levant les yeux, ils ne virent plus personne que Jésus seul. Elie et Moïse ont disparu. Seul demeure le Seigneur Jésus tel qu’il a toujours été ; Jésus qui parfois a faim, qui se fatigue, qui s’efforce d’être compris… Jésus, dépouillé volontairement de toute manifestation glorieuse.

Or, ce qui est normal pour les apôtres, c’est justement de voir le Seigneur ainsi. Ce qui fut absolument exceptionnel, ce fut de le voir transfiguré.

 

Et nous, que cherchons-nous ? L’émotion, l’extraordinaire ou au contraire le visage de Jésus dans la vie ordinaire, au milieu du travail ? Jésus que nous rencontrons dans la rue, en ceux qui nous entourent, dans la prière, quand il pardonne dans le sacrement de la Pénitence, et, surtout, dans la sainte Eucharistie où il se trouve vraiment, réellement et substantiellement présent.

 

Habituellement il ne se montre pas à la faveur de manifestations particulières, et nous devons apprendre à découvrir le Seigneur dans ce qui est ordinaire, courant, dans notre véritable cadre de vie, sans consentir à la tentation de désirer l’extraordinaire.

 

 

Jésus, avec qui les trois apôtres privilégiés passent un moment sur le mont Thabor, n’est pas différent de celui qui est près de nous chaque jour ! « Quand Dieu vous concède la grâce de sentir sa présence et désire que vous lui parliez come à l’ami le plus cher, exposez-lui vos sentiments en toute liberté et confiance. Il s’empresse de se faire connaître à ceux qui le désirent (Sg 6, 14).

Sans attendre que vous vous approchiez de lui, il vous devance quand vous désirez son amour, et il se présente à vous, en vous concédant les grâces et les remèdes dont vous avez besoin. Il n’attend de vous qu’un seul mot pour vous démontrer qu’il est à vos côtés et disposé à vous écouter et à vous consoler : ses oreilles sont attentives à la prière (Ps 33, 16) (…) « Les autres amis, ceux du monde, ont des heures qu’ils passent ensemble et des heures où ils sont séparés ; mais entre Dieu et vous, si vous le voulez, il n’y aura jamais une heure de séparation. » (St Alphonse de Liguori, Manière de converser avec Dieu)

 

Notre vie ne sera-t-elle pas bien différente – pendant ce Carême puis toujours, après Pâques – si nous rendons plus fréquemment actuelle cette présence divine dans ce qui est habituel, si de notre cœur jaillissent davantage d’oraison jaculatoires, d’actes d’amour et de réparation, de communions spirituelles… ?

 

La Confirmation parfait la grâce baptismale et doit conduire le chrétien vers une union plus intime au Christ dans une familiarité plus vive avec l’Esprit, son action, ses dons et ses appels, afin de pouvoir mieux assumer les responsabilités apostoliques de la vie chrétienne.

 

En effet, par le sacrement de Confirmation, le lien des baptisés avec l’Église est rendu plus parfait. Ils sont enrichis d’une force spéciale de l’Esprit Saint et obligés ainsi plus strictement à répondre et à défendre la foi par la parole et par l’action en vrai témoin du christ. La Confirmation nous permet de confesser courageusement le nom du Christ puisque la même grâce qu’avaient reçue les apôtres le jour de la Pentecôte nous est donnée grâce au même Esprit Saint. Par l’onction de l’Esprit, les baptisés sont consacrés pour être une maison spirituelle, un sacerdoce saint et rendent partout témoignage au Christ.

 

Chers Amis,

Chers Confirmands,

Un jeune chrétien confirmé, comme vous aujourd’hui, est un jeune qui veut prendre sa place dans l’Eglise, avec les autres chrétiens.

La Confirmation est le sacrement qui donne la force d’être chrétien dans le monde de ce temps, d’être, avec d’autres amis, responsable pour que le monde soit meilleur, d’être témoin, avec d’autres en Église, de la joie que donne l’Esprit-Saint, malgré les obstacles, les difficultés de toutes sortes.

Alors que le sacrement du baptême fait naître à la vie avec Dieu, le sacrement de Confirmation fait grandir dans cette vie d’un Dieu Père, Fils et Esprit-Saint qui nous entraîne dans son amour. La Confirmation n’est pas, comme on le voit quelque fois, le sacrement qui fait qu’on a « tout eu » du bagage chrétien. Non, la Confirmation est bien la fin de la formation du catéchisme, mais pour un début plus conscient et plus engagé dans la vie chrétienne avec la force que donne l’Esprit-Saint. C’est un sacrement qui permet, en effet, de grandir dans la foi, l’espérance et la charité chrétienne tout au long de l’existence, qui permet de grandir dans l’amour de Dieu et de tous les frères humains, car par l’Esprit-Saint, c’est « l’amour même de Dieu qui est répandu dans les cœurs », un amour éternel, comme celui de Dieu.

« Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique » qui, lui, nous a donné son Esprit Saint pour que nous puissions aimer Dieu tel qu’il nous aime.

Un jeune chrétien confirmé, comme vous aujourd’hui, est un jeune qui aime la vie, qui a des passions, qui a des projets personnels, qui a des rêves pour le monde. Mais ce jeune a aussi des peurs devant un avenir bien compliqué et incertain. Il a besoin de sa famille, des activités, d’amis sûrs et compréhensifs. La Confirmation est le sacrement de son passage à une vie bientôt adulte.

Chers amis qui allez recevoir le sacrement de la Confirmation, vous désirez progresser dans la foi, la connaissance et l’enseignement du Christ. Vous désirez aussi être de plus en plus capables de faire connaître votre expérience spirituelle et être des témoins audacieux de l’Évangile.

Avant tout, compter sur l’aide de l’Esprit-Saint. Apprenez à l’écouter dans le silence et la prière en entretenant un dialogue amical avec Jésus. Invoquez-le et il vous rendra capable d’offrir vos vies au Père, comme Jésus, dans une confiance filiale toujours renouvelée.

LOUE SOIT JESUS CHRIST !

 

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