25
2012
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Chers Membres de la Grande Famille YONDO !

Chère famille naturelle de Madame YONDO DANG Berthe !

Monsieur le Représentant du Gouverneur de la BEAC !

Monsieur le Représentant de la Société L’ASCOMA !

Révérend Père Recteur !

Monseigneur le Vicaire Général !

Excellences !

Chers Membres du Gouvernement !

Honorables Députés !

Chers Fidèles du Christ !

Bien-aimés de Dieu !

Le silence et l’immobilité de Madame Berthe YONDO DANG, décédée il y a trois semaines nous attristent. La question de la vie après la mort nous tourmente. Les interrogations autour d’un Dieu bon et miséricordieux nous harcèlent. Les uns espèrent, d’autres ont du mal à espérer, certains désespèrent.

La mort pour beaucoup est un drame. Elle ramène à la surface de notre esprit la conscience de la fragilité de l’existence. Ceux qui sont croyants ne sont pas épargnés par le doute. Ils ne sont jamais sûrs de leur courage.

Madame Berthe YONDO DANG est parvenue à son dernier repos, porteuse d’une tradition et d’une certaine sagesse à laquelle certains d’entre nous ont peut-être puisé.

Nous voulons par cette célébration et par notre présence lui rendre un dernier hommage. Oui, rendre hommage à Madame Berthe YONDO DANG parce que le divorce civil n’entame en rien le mariage religieux. Il est pour la vie ; ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. Dès lors on comprend pourquoi Berthe a gardé le nom de Madame YONDO jusqu’à sa mort.

Si chacun de nous exposait ce qu’il a retenu de la richesse humaine et spirituelle de notre Chère Berthe, sans doute serions-nous étonnés.

Il serait bon qu’aujourd’hui, demain, ou dans quelques jours, nous nous remémorions les richesses intérieures qui étaient les siennes et qu’elle nous a transmises. Rappelons-nous les bons moments que nous avons passés avec elle, moments que nous chérissons par-dessus tout.

Nous avons entendu dans la première lecture de cette messe que « la vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu’ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur » (Sg 3, 1-3)

Ces paroles de la Sainte Ecriture nous remplissent d’espérance et de paix. Elles nous révèlent quelques vérités fondamentales de notre vie : nous venons de Dieu et nous retournons à Dieu ; nous sommes dans la main de Dieu.

La prospective finale, l’espérance du chrétien qui vit dans la grâce de Dieu n’est pas la mort mais la vie éternelle. Pour le chrétien la mort nous ouvre la porte pour un nouveau ciel, une nouvelle vie : la vie sans fin.

 

Bien-aimés de Dieu !

Chers Frères et Sœurs !

 

Avant de passer de ce monde à son Père, Jésus disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés » La page d’évangile lue aujourd’hui se situe le Jeudi Saint à la fin du dernier repas de Jésus. Effectivement, l’atmosphère du groupe des disciples est lourde et tragique : Jésus vient d’annoncer la trahison de Judas, qui est sorti de la salle, dans la nuit (Jn 13, 21- 30)… puis Jésus a dit qu’il « s’en allait » et que ses amis ne pourraient pas le suivre là où il partait (Jn 13, 31-36)… enfin, comble de l’angoisse, Jésus a osé prédire à Pierre qu’il allait le renier « trois fois » pendant la nuit qui commençait ce soir-là, avant le chant du coq (Jn 13, 37-38)… On comprend donc l’affreuse anxiété qui tenaille les cœurs et les pensées. Ainsi, dans nos vies, à certaines heures, des peurs horribles s’abattent sur nous. Un avenir incertain, un handicap insurmontable apparemment, l’âge avancé de la vieillesse, une maladie incurable, hantent notre esprit.

Et puis aussi les craintes collectives : le chômage, la violence, la surpopulation, la faim, la pollution de la nature, les risques de l’atome. Et, sur ce fond de crise, les graves questions que tous les vrais croyants se posent : les grandes valeurs humaines ne sont-elles pas en train de s’affadir ? L’humanité de demain croira à quoi ? Et un vent de panique gagne même les plus fidèles, et l’on murmure que rien ne va plus dans l’Eglise non plus.

 

C’est sur un contexte humain de ce genre que l’invincible optimisme de Jésus jaillit comme une vive et claire flamme dans la nuit ! Il est à quelques heures de sa croix, et c’est lui qui essaie de remonter le moral de ses troupes : « Ne soyez donc pas bouleversés ! » Ecoutons les raisons qu’il va nous donner pour ne plus avoir jamais peur… de rien. « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi ». dit-il à ses amis angoissés.

 

Jésus demande de tourner leurs regards vers une unique direction : la Foi. La paix profonde de Jésus, celle qui surpasse toute peur, ne s’appuie pas sur l’humain, mais sur Dieu. Tout, absolument tout, peut s’écrouler, Jésus garde un fantastique recours qui est hors des prises de toute force destructrice. La mort même ne peut détruire sa paix : sa paix ne vient de rien d’humain… elle vient de Dieu !

C’est cette paix que Madame Berthe YONDO DANG a toujours souhaité pour ses filles. Elle a souhaité que l’héritage qu’elle leur laisse soit tout simplement l’union sacrée et la paix avec tous. Elle a insisté sur le pardon et la réconciliation : que chacun de mes enfants évite de poser des problèmes de quelque nature que ce soit à l’autre ; qu’elles évitent toute discorde et que l’amour règne dans leurs cœurs. C’est le testament spirituel qu’elle laisse à ses filles.

Ceux qui l’ont bien connue font état d’une icône de la beauté et d’une dame de cœur. A tous, Madame Berthe demande qu’ils se souviennent d’elle dans la prière. Car elle-même était une femme de prière. Elle avait une très grande dévotion mariale. A peine entré dans sa chambre d’hôpital, on y trouvait une statue de la Sainte Vierge et de nombreux chapelets. Elle en portait sur elle. Elle aimait bien chanter ce chant Ewondo : « A Nna Maria, A Nna Maria, ovuma a nyia nkode ovuma » Elle avait demandé que non seulement ce chant soit exécuté tout au long de sa veillée, mais aussi au cours de la messe des obsèques. N’oublions pas de le faire.

 

Bien-Aimés de Dieu !

Chers Frères et Sœurs !

Madame Berthe et son mari se sont unis devant Dieu à Paris, dans le XVIè. C’est encore à Paris il y a huit mois que Madame Berthe a appelé ses enfants et son mari. C’était une véritable palabre en famille dans le sens africain. Madame Berthe a pris la parole, elle a déclaré à ses filles : « je demande pardon à votre père, je demande pardon à vous tous ». Et dans le même mouvement, chacun a demandé pardon aux uns, et a reçu le pardon des autres. C’était une scène émouvante dont tout le monde se souvient encore aujourd’hui.

Madame Berthe et son époux ont eu six enfants qui ont fait de brillantes études. Presque toutes ont trouvé un emploi, certaines un mari, d’autres attendent de le faire.

Les dernières volontés de Madame Berthe qu’elle a mises elle-même par écrit sont les suivantes :

-     Qu’on organise une veillée à la chapelle du Saint-Esprit de Mvolyé ; qu’on transfère mon corps à la Basilique et que l’enterrement ait lieu au cimetière de Mvolyé.

-     Elle a aussi demandé à son mari de transférer plus tard ses restes dans le caveau familial à Mouanko qui n’a encore accueilli aucun défunt.

-     En son temps, ce transfert se fera avec les restes de sa première fille Anne Sylvie enterrée provisoirement à Edéa.

De son vivant elle a fondé avec d’autres femmes l’Association des Mamans du Monastère du Mont Fébé où elle a milité pendant longtemps comme chrétienne soucieuse d’accompagner les prêtres dans leur ministère.

Elle nous quitte après avoir reçu plusieurs fois le sacrement des malades et le viatique.

Madame Berthe YONDO DANG que ses petits enfants appelaient affectueusement MAMINA, regrette une seule chose, qu’elle n’ait pas eu le temps de les voir grandir mais, elle les confie au Seigneur et à leurs parents.

Bien-Aimés de Dieu !

Jésus demande, envers sa propre personne, un acte de Foi identique à celui qu’on peut avoir envers Dieu. La rationalité humaine éclate, comme un noyau d’atome, sous la pression inconcevable de l’infini divin :

comment Jésus, qui est Dieu, peut-il parler de Dieu comme d’un autre que lui-même ? Et cela donne cette formule étonnante : « vous croyez en DIEU… » Croyez aussi en MOI… » Qui est-il donc, pour parler ainsi ?

Le Christ continue son propos en disant : La « maison de mon Père » peut être la « demeure » de beaucoup de monde, sinon est-ce que je vous aurais dit : « Je pars vous préparer une place. » Oui, c’est l’inaccessible mystère de l’Incarnation, Jésus, comme homme, se distingue sans cesse de Dieu ! Il parle de Dieu, comme si c’était « un Autre ». Il parle du Père. Jamais Jésus n’a tourné les regards des hommes uniquement vers lui-même. Jésus n’a pas attiré vers sa propre personne les hommages ou l’adoration : il est tout entier tourné vers un Autre… et il désire nous tourner vers cet Autre, le tout Autre, celui que « personne n’a jamais vu », le Père. Ainsi, sa mort, son départ de ce monde, Jésus l’envisage comme un « retour à la maison » : il va y retrouver quelqu’un qu’il aime et qui l’aime. Jésus se sait aimé.

Après les mots qui font éclater la raison, voici des mots qui sont d’une familiarité totale, des mots de tous les jours : la maison, la demeure, préparer une place…

« Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi. » Nous dit Jésus. Ce sont des mots d’une tendresse inouïe : « prendre avec soi… revenir… ». Dieu, qui est bien le Tout-Autre, l’inaccessible, est aussi le Tout-Proche, l’intime. Nous n’avons pas un Dieu indifférent et froid, mais un Père plein de tendresse, un Frère qui se laisse blesser par nos angoisses et qui nous dit des mots de consolation et d’amitié.

Et là où je suis, vous y serez vous aussi.

Ne passons pas trop vite sur ces mots apparemment si simples et si naïvement familiers. Toute une théologie s’exprime à travers cette révélation. En osant dire « là où Je Suis, vous y serez vous aussi », Jésus ouvre à l’humanité une perspective aux résonances infinies, surhumaines, surnaturelles : c’est bien « la vie divine » qui nous est offerte, gracieusement. Le but de l’humain n’est pas dans l’humain, mais en Dieu ! L’humanité s’en va vers « là où » est Jésus. L’homme est programmé pour devenir « comme Dieu ». L’humain est appelé à se déverser dans le divin pour s’accomplir.  On comprend qu’il dise : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé ! »

« Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »

C’est une sorte de refrain : « Je m’en vais… » « nous ne savons pas où tu vas… » C’est la question fondamentale de l’humanité que pose, en notre nom, le brave Thomas. Où allons-nous ? Quel est le sens, le but final, de la vie ? Qu’y a-t-il après la mort ? Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Pour Jésus, l’horizon n’est jamais bouché, désespérant. Mieux il est ouvert. Il s’ouvre sur le mystère de la vie. Pour le croyant, celui qui accepte les paroles de Jésus, l’histoire a un sens, la vie n’est pas absurde. Jésus est « l’ouvreur de route », celui qui a ouvert une issue à la finitude et à la mortalité humaine. Sans le Christ, l’homme est « enfermé » dans ses limites. Avec lui, et avec lui seul, affirme-t-il, un chemin existe qui ne conduit pas au trou noir de la tombe, mais vers la « maison du Père ».

SOUFFRANCE ET MORT AU REGARD DE LA FOI

Bien-aimés de Dieu !

Madame Berthe YONDO DANG a longtemps été malade au Cameroun et à Paris, elle souffrait du cancer. Le cancer est une très mauvaise maladie. Ceux qui en souffrent sont déformés à la fin de leur vie. Dieu, merci, tel n’a pas été son cas. Ils sont méconnaissables, après un long et intense moment de souffrance.

Elle a beaucoup souffert ces dernières semaines. Elle baissait du jour au lendemain, pendant que l’espoir de la guérison ne tarissait pas en elle. Elle espérait aussi se mettre debout, mais hélas elle ne le pouvait plus. Mais elle trouvait quand même la force de réciter la prière à Marie pour les malades. Je vous en donne quelques extraits : Marie, Ma mère,

« Sois au chevet de tous les malades du monde,

De ceux qui, à cette heure,

ont perdu connaissance et vont mourir,

de ceux qui viennent de commencer leur agonie,

de ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison,

de ceux qui crient et pleurent de douleur…,

de ceux qui voudraient tant marcher et qui doivent rester immobiles,

de ceux qui cherchent en vain dans leur lit une position moins douloureuse,

de ceux qui passent de longues nuits à ne pouvoir dormir… »

Chers Frères et Sœurs !

Attardons-nous un instant à réfléchir sur l’épreuve qu’est la maladie, puisque celle-ci a tant marqué les derniers moments de Madame Berthe YONDO DANG.

Elle a également eu l’occasion de songer au sens de la vie et de la souffrance. La maladie l’a emportée. Certains diront que c’est une délivrance. D’autres crieront à l’injustice, au scandale. Nous croyons que Dieu nous aime, nous croyons qu’il est un Père qui se soucie de nous. En même temps, nous constatons l’immensité de la souffrance humaine. Nous constatons la déchéance physique des personnes que nous aimons. Elles sont la proie de la souffrance, du dépérissement. Elles deviennent parfois méconnaissables et ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. Ce dépérissement, cette déchéance de nos frères et de nos sœurs constitue un dur coup pour notre foi en un Dieu d’amour, en un Dieu providence. Notre foi en est ébranlée et comme scandalisée. Il n’y a pas lieu de fuir ce scandale pour garder la foi. Au contraire, il nous est demandé de vivre une foi scandalisée. C’est la seule façon de croire. Si notre foi s’abstrait de notre réalité terrestre et est incapable de prise sur notre vie, qu’elle se situe en dehors de votre vie, elle devient vraie. Une foi vécue hors du réel, irréelle ? Assurément.

Bien-aimés de Dieu !

Chers Frères et Sœurs !

Il faut bien le dire : à nos questions sur la souffrance et sur la mort, l’Evangile ne fournit pas d’explication raisonnablement humaine.

Tout se passe comme si Dieu était impuissant face à la souffrance des hommes. L’Evangile ne l’explique pas, mais il nous place devant un fait : la souffrance et la mort de Jésus, Fils bien-aimé du Père. Jésus n’a pas expliqué la souffrance et la mort, il les a prises, assumées et vécues dans la foi et la confiance en Dieu. Si Jésus a ainsi vécu la souffrance humaine, c’est pour nous réconforter dans la nôtre ; si le Christ a prié de façon têtue sur la croix et a crié Abba, Père, c’est pour soutenir notre prière quand elle devient difficile et se réduit à un cri ; si le Christ est mort avec un pourquoi, c’est pour nous aider à vivre avec nos questions, à vivre une foi scandalisée, oui, mais dans la confiance absolue, dans l’abandon un Dieu. Cette foi nous conduit à l’espérance en la vie éternelle. Nous croyons que Dieu prend avec lui ceux qui s’endorment dans le Christ. Nous croyons que Dieu prend avec lui celle qui nous quitte. Remercions Dieu pour ce Berthe a été pour sa famille durant sa vie terrestre. Rendons-grâce à Dieu  pour le large déploiement du soutien, de tendresse et d’affection dont les siens l’ont entouré.

« La mort, ce n’est pas l’obscurité, c’est la lampe qui s’éteint parce que le jour se lève ».

ENTRE LES MAINS DE DIEU

 

Chers frères et Sœurs !

A travers cette célébration eucharistique, nous voulons remettre l’âme de Madame  Berthe YONDO DANG entre les mains du Christ pour qu’il la remette lui-même entre les mains de son Père, qui est aussi le Père de tous. Nous le faisons en toute confiance, sûrs de l’amour que le Christ porte à tous ceux et celles qui lui ont été confiés, et sûrs de l’amour miséricordieux de Dieu le Père pour tous ses enfants.

« Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire. », ces paroles n’ont pas été prononcées à la légère. Elles ont été prononcées parce qu’elles disent la vérité, parce qu’elles sont des promesses qui seront tenues.

Dieu est toujours le premier à nous aimer et son amour est toujours plus grand que celui que nous lui portons. Pour tout l’amour qu’Il a manifesté à Madame Berthe YONDO DANG, qu’Il soit amoureusement loué et acclamé, amoureusement célébré et glorifié.

Notre foi dans le Dieu de la vie et de l’amour nous invite à espérer et à croire que Berthe va accéder à la plénitude de la vie, à la plénitude de l’amour, à cause de l’amour de Dieu pour elle, à cause de notre amour pour elle.

Désormais, les barrières de la souffrance, de la maladie, de la peur, de la solitude, des imperfections, des incompréhensions sont tombées. La vie se manifeste dans tout son éclat et l’amour dans une intensité jamais égalée sur cette terre.

Puissions-nous garder vivantes dans notre mémoire les images de Berthe, dans tous les gestes d’amour qu’elle a été capable de distribuer tout au long de sa vie. Présentons-les au Seigneur afin qu’Il l’accueille dans cette vie nouvelle qui lui est donnée pour l’éternité.

Chères Filles YONDO !

Je m’en voudrais de ne pas vous répéter le testament spirituel que votre maman vous laisse. Le voici :

L’union sacrée et la paix avec tous. Que chacun de mes enfants évite de poser de problèmes de quelque nature que ce soit à l’autre ; qu’elles évitent toute discorde et que l’amour règne à jamais dans leurs cœurs.

A ce testament spirituel, j’ajoute cette recommandation qui n’est autre le rappel du quatrième commandement : « Honore ton père et ta mère et tu auras de longs jours sur la terre » Autrement dit, pour vivre heureux. »

-     Une mère reste une mère, même au-delà de la mort ;

-     Un père reste un père, vivant ou mort.

Chères Filles YONDO, aimez votre père.

-     Que l’amour pour la mère demeure et s’intensifie.

-     Que l’amour pour votre père se renforce et s’approfondisse.

-     Que votre amour pour les parents reste intact.

Pour finir, je mets sur les lèvres de Berthe ce cantique de supplication Bakoko pour le pardon de ses péchés.

 

Soon, a sone

Soon, a sone

Oh, nwahkege be ne

Mi wu la mibe

Soon a sone,

Kon ma ngoo

 

Qu’il plaise à Dieu d’entendre ces paroles de Saint Paul qui

ont accompagné les messes célébrées à Paris où l’Apôtre dit :

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi ; désormais m’est réservée la couronne de la justice que m’accordera en ce jour là le Seigneur, le Juste Juge. »

Berthe, ton mari, tes enfants, tous tes amis, les membres de ta famille de disent aurevoir, te confient à Dieu.

 

LOUE SOIT JESUS CHRIST !

 

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