09
Mai 2012
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Son Excellence Mgr Piero PIOPPO, Nonce Apostolique,

Son Excellence Mgr Victor TONYE, Archevêque Métropolitain de Ydé,

Excellences NNSS les Archevêques et Evêques du Cameroun,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

NNSS les Vicaires Généraux et Vicaires Episcopaux,

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de Misions Diplomatiques,

Autorités  Administratives, Politiques, Militaires, Judiciaires, Policières,

Distingués Invités,

Révérends Pères,

Révérends Pasteurs,

Religieux et Religieuses,

Membres de la Famille naturelle de Mgr Victor TONYE BAKOT,

Frères et Sœurs en Jésus Christ,

Nous nous sommes rassemblés ce matin autour de l’Autel du Seigneur, pour lui rendre grâce en faveur de son humble serviteur  Mgr Victor TONYE BAKOT qui fête ses 25 ans d’épiscopat. Le Seigneur vient de nous parler à travers les textes liturgiques qui nous ont été proclamés. Le message contenu dans ces textes est si lourd de sens et de conséquence, qu’il importe que chacun de nous le laisser descendre au plus intime de son cœur et de sa conscience, pour les illuminer, les réchauffer et les tourner résolument vers l’Auteur de la vie en plénitude. Laissons le Seigneur prendre possession de nos cœurs pour y établir sa demeure. Puisse chacun de nous repartir de cette célébration, avec  une phrase ou un mot de la parole entendue, pour la méditer, afin d’en faire sa nourriture spirituelle. Cette Eucharistie, ainsi que je l’ai dit tout à l’heure, est célébrée pour rendre grâce à Dieu, pour les multiples grâces qu’il a accordées à son serviteur Mgr Victor TONYE BAKOT, durant ses vingt cinq ans d’épiscopat au service de Dieu et de son peuple. Permettez-moi de vous présenter à ma façon, celui  que nous fêtons aujourd’hui, j’ai nommé : Mgr Victor TONYE BAKOT.

Mgr Victor, tu es allé au séminaire comme en promenade, presque bras ballants, sans trousseau ou peut-être quelque chose qui en tenait lieu ; pas de livres, pas de pension ; et le bon Dieu a pourvu en tout ; une providence aux nombreux visages, comme ceux de ton frère aîné qui a tout fait pour toi, comme la Mère Marie de Jésus, la fondatrice des Clarisses au Cameroun qui t'a adopté . Je n'oublie pas ton père Paul PONDI qui te considère comme son fils, et qui te porte dans son cœur de père, avec son épouse maman Catherine. N’oublie pas ton oncle BATOUM BA NGOUE Samuel, qui s'est constitué en père adoptif. Que tous trouvent ici l'expression de ta reconnaissance auprès du Seigneur. Je n'oublie pas les Spiritains qui ont assuré ta formation de la 6e en Tle, je salue le Père Adrien REMY qui t'a reçu au séminaire de Bonepoupa en septembre 1960. N'oublie pas les Jésuites qui t'ont accueilli au Grand Séminaire. Ils ont beaucoup fait ; pense à eux dans tes prières ; pense aussi à tes évêques, d'abord Mgr Thomas Mongo qui t'a reçu au séminaire, et à Mgr Simon Tonyè qui t'a envoyé en formation en Europe  et qui t'a proposé à l'Episcopat. Merci d'avoir honoré leur mémoire depuis ton ordination sacerdotale voici 39 ans, et ton ordination épiscopale voici 25 ans.

Bon anniversaire, cher ami ! Parmi les choses qui ont marqué ta vie de prêtre, tu cites ta nomination comme évêque auxiliaire en 1987, et comme Archevêque de Yaoundé le 18 octobre 2003. Ce jour-là, le Président Paul BIYA avait déclaré : « Je lui promets mon soutien constant». Parole jamais démentie. Bien plus, une promesse qui s'est confirmée par beaucoup de faits et gestes, en particulier le jour de ton accident de circulation à Ahala, le 28 mars 2008. Le Président de la République avait décidé ton évacuation en Europe en assurant tous les frais jusqu'à ton retour. Excellence, Monsieur le Président de la République, pour ces beaux gestes, l'Archevêque de Yaoundé vous traduit toute sa reconnaissance.

Perdre sa mère à 6 ans, et être séparé de son père pendant près de 10 ans, cela marque un individu. Le cours de ta vie a changé à partir de 1953, l'année de la mort de ta mère. Tu as appris à compter d'abord sur toi. Tu as trouvé ton salut dans le travail : travail intellectuel, travail manuel. Rien n'est gagné d'avance ; tout se conquiert par l'effort, la grâce s'ajoute au travail ; la grâce soutient l'effort personnel et l'accomplit ; on ne saurait croiser les bras et demander à la grâce de tout faire. Ton acharnement au travail se manifeste par le nombre de tes productions. Oui, Cher ami, ce qui m'a personnellement frappé est le fait que même couché sur le dos tu ne cesses de réfléchir. Je me réfère à ton ouvrage : Méditations sur un lit d'hôpital. Par cette méditation tu nous décris comment on souffre comme chrétien. Parmi tes publications, je citerai :

Du haut de la chaire ;

L'amitié sacerdotale ;

Le Christ dans les messages synodaux ;

Les défis de l'Eglise catholique au Cameroun à l'ère des cinquantenaires
de l'indépendance et de la réunification ;

Les  symposiums  de  l'indépendance- survol historique des  années
chaudes. Et tout récemment, depuis trois jours, un autre ouvrage intitulé : Grâce et Pouvoir – Pour une mystique chrétienne du pouvoir.

Que d'écrits dans la presse contre Mgr Victor TONYE BAKOT. L'un de ces écrits affirmait que tu imposais le denier du culte aux protestants et aux musulmans. Beaucoup de calomnies… Beaucoup de propos concernant la mauvaise gestion et les détournements. Face à cette presse instrumentalisée, tu ne t’es pas défendu et personne ne t’a  défendu, comme à Mbalmayo où le clergé a su le faire en son temps.

Cher ami, tu es sans ignorer qu'une certaine presse au Cameroun pense qu'elle ne peut se nourrir que de préjugés et de délations. Cette presse de caniveau a permis aux personnes avisées, de découvrir en toi un pasteur très endurant et surtout très patient. Cher ami, continue de souffrir en silence. C'est le lot de tous les responsables. Nous savons tous, qu’après tout le bien qu’il avait fait partout où il passait, Jésus avait reçu, comme récompense, une couronne d’épines. Le serviteur n’étant pas au-dessus de son Maître, il ne saurait en être autrement pour ceux qui se mettent à la suite du Maître.

Mon cher Victor, permets-moi de dire ici devant tout le monde, que si ceux qui ont mal parlé de toi sur le plan de la gestion de ton diocèse, avaient pris la peine de faire usage aux trois filtres de Socrate : à savoir vérifier que l’information reçue est vraie, bonne et utile, il n’y aurait pas eu tant d’écrits sur ta gestion. L’homme mal informé juge mal. Cela aura été le cas de nombre de tes calomniateurs. Continue courageusement ton ministère épiscopal qui est si exigeant. Comme Jésus, je te prie de leur pardonner. Mais pardonner, qu’est-ce-à dire ?

 

Pardonner, ce n'est pas tout laisser passer.

Pardonner, ce n'est pas tout oublier.

Pardonner, ce n'est pas être faible; c'est être assez fort pour vaincre le mal.

Pardonner, c'est refuser la rancune, l'exaspération et la vengeance.

Le mal que m'a fait l'autre me brûlera peut-être longtemps, mais je refuse de lui faire payer.

Pardonner, c'est regarder la faute en face, c'est regarder à deux.

Mais s'il y a l'amour, il n'y a ni juge, ni victime.

Pardonner, c'est redonner ma confiance sans réserve à celui à qui je pardonne sa faute. C'est lui dire: « Tu es meilleur que ce que tu as  fait ».

Pardonner, c'est lui permettre de retrouver confiance en lui-même.

Pardonner, c'est porter avec l'autre le mal qui est en lui, et qui est peut-être aussi en moi.

Demain, c'est peut-être lui qui devra me pardonner. Ensemble nous sortirons du mal qui est en nous.

Pardonner, c'est accueillir le repentir de celui qui m'a offensé, mais c'est aussi le susciter.

Pardonner, c'est vivre et faire vivre avec un cœur nouveau.

Cher frère et ami, tu connais bien cette célèbre formule de saint Augustin : « Honor-Onus ». Ce qui signifie : « l’honneur de l’évêque, c’est la charge qui lui est confiée ». Une charge que l’évêque saint Augustin comparait au lourd poids qui chargeait les épaules  du soldat romain. Il s’en expliquait ainsi à ses fidèles : « Le souci de ma charge me préoccupe  sans cesse, depuis qu’a été imposé à mes épaules ce fardeau. Au secours donc par vos prières, afin que Celui qui n’a pas dédaigné de me le conférer, le porte avec moi. Lorsque vous faites cette prière, c’est pour vous que vous priez. En effet, ce fardeau dont je parle, qu’est-il d’autre que vous ? Priez pour que je sois fort comme je prie pour que vous ne soyez pas trop lourds ». Cher ami, accueille et fais tienne cet aveu d’un pasteur de la qualité de saint Augustin. Comme tu le sais, Etre évêque pour le peuple entraîne une redoutable exigence : celle de prendre au sérieux, pour soi et pour les autres, un message qui n’admet pas les demi-mesures, puisqu’il se présente comme l’appel radical à la sainteté. L’annonce de l’Evangile entraîne l’évangélisateur sur des routes cahoteuses où il sera le premier à se blesser au « glaive de la Parole » qui lui est confié. Ce destin fut celui d’Augustin autrefois, aujourd’hui c’est le tien.

Mon cher ami Victor, tu es béni de Dieu. Depuis ton accident du 28 mars 2008, tu as subi 05 opérations qui ont eu lieu à Paris, à George en Afrique du Sud, et à Bangalore en Inde ; cette dernière fois, tu as filé à l'indienne pour te faire enlever deux bouts de fer que tu portais dans ta chair comme une écharde depuis 40 mois. Bravo au Professeur Perumal qui s'en est bien sorti ! Merci Père Fransalien José Matthew qui t'a convaincu d'y aller, merci au Père Romuald Abraham qui t'a accueilli à la maison provinciale de l'Inde pendant 15 jours. Merci pour ton courage durant cette grande épreuve. Merci aux confrères évêques, aux prêtres, aux congrégations religieuses, aux amis, à ta famille, et merci aux fidèles laïcs qui ont multiplié des neuvaines de prières et des messes pour ta guérison. Pense à ce que le Cardinal TUMI te disait lors de ta messe d'action de grâce à Douala : « Victor, le Seigneur a besoin de toi, parce que ta mission n'est pas terminée ». Et c'est vrai. Après cela tu as reçu le pape Benoît XVI en 2009, tu as construit le grand clocher de la Cathédrale, le complexe épiscopal de Mvolyé, et ta mission continue grâce à Dieu. Continue à prier le Seigneur comme tu sais le faire dans ta résidence que certains appellent couvent, parce qu'on y prie beaucoup et tous les jours.

Cher ami à l'énergie renouvelable, tu sembles avoir décuplé ta force de travail depuis ton brillant accident de mars 2008 ; pense toutefois à te ménager et à ménager tes collaborateurs qui tirent la langue, surtout dans ton secrétariat. Merci de ta passion pour l'Eglise. Nous t'avons vu t'organiser pour accueillir le Pape Jean-Paul II à Yaoundé en septembre 1995 et le Pape Benoît XVI en mars 2009, comme coordinateur national de cette visite. Ta façon de faire honore notre Eglise.

Cher ami, nous savons aussi combien tu aimes ton clergé. En juillet prochain tu auras atteint le nombre impressionnant de deux cents prêtres diocésains, donc vingt sont doctorants et plus de cent licenciés et masters. D'après les informations glanées ici et là, l'Archidiocèse est en chantier : des presbytères et des églises se construisent rapidement, grâce à la générosité des fidèles et à l'aide de Rome. Aux dires de certains, tu comptes même plus de cent grands séminaristes en formation ; de quoi ouvrir ton diocèse à la mission au Cameroun et ailleurs. En effet, le bonheur consiste à partager. Pense à nous autres.

Ta mère s’appelait Marie. Je ne sais pas si c’est d’elle que tu tiens la dévotion à la Vierge Marie. Une chose est sûre. Tu es un dévot de Marie. Grâce à toi les dévots de Nsimalen sont sortis de la clandestinité et vont nombreux prier la Vierge Marie. Ne cesse pas d’encourager tes fidèles à prier la Vierge Marie : elle est la mère de l'Eglise et notre Mère, elle est ta Mère. Tu sais que nous nous connaissons tous les deux depuis presque une cinquantaine d'années. Nous avons été ensemble au Petit séminaire sainte Thérèse de Mvolyé, au grand séminaire de Nkolbisson ; et depuis 1995 nous sommes dans la même Conférence Episcopale où tu as exercé comme Président pendant deux mandats sur une période de six ans. Au milieu de nous, avec tes confrères, tu as toujours été un homme ouvert, affable, et surtout généreux. Tu sais ouvrir tes mains pour accueillir, pour donner, pour partager ; on dit que tu as le cœur sur la main. Que Dieu bénisse tes mains pour que tu continues à recevoir pour donner encore davantage.

La mission de l’évêque est inséparablement personnelle et  ecclésiale. Personnelle, puisque l’évêque est ordonné pour représenter la personne du Christ Sauveur et Pasteur avec toute son humanité d’homme. Ecclésiale : puisqu’il est appelé à vivre lui-même et à faire vivre par son peuple la sacramentalité constitutive de l’Eglise. Mais il faut aller plus loin dans une autre direction : celle qui concerne l’évangélisation, c’est-à-dire la place et la mission des croyants et de l’Eglise dans la société actuelle, telle qu’elle est, fragile, en quête de repères et souvent sans mémoire.

Mon cher Victor, l’évêque que tu es  est comptable de la mission de l’Eglise dans le monde. On peut dire, selon une autre image, que tu es exposé en première ligne. Tu es une cible, parce que justement, tu représentes l’Eglise, et que, dans nos sociétés, l’Eglise est jugée très souvent de l’extérieur, selon des critères qui  sont des critères de rentabilité économique (ça marche ou ça ne marche pas), soit des critères politiques de conservation ou de progrès. L’évêque a la responsabilité de faire apparaître la vérité de l’Eglise. Disons-le autrement : il est appelé, avec les autres évêques, à relever le défi de l’évangélisation, ou à garder le cap de l’évangélisation, dans une société laïque.

Ta mission comme évêque est une mission publique, non pas une mission d’utilité publique, et encore moins de service public, mais une mission qui inscrit l’Evangile et l’Eglise dans l’espace public, politique et social. L’évêque que tu es, a ainsi la responsabilité personnelle, tout en étant lié aux organismes de l’Eglise, chargés de l’éducation de la foi ou de la solidarité, de faire entendre des questions et des préoccupations qui concernent l’ensemble de la société, de notre société. Comme évêque tu as ainsi la responsabilité de garder le champ de l'évangélisation largement ouvert:  pas seulement ouvert au monde, comme on l’a dit parfois trop facilement, mais ouvert à  Dieu et à l’Alliance de Dieu avec les hommes, scellée dans la croix du Christ, et inséparablement ouvert aux hommes, à commencer par ceux qui n’ont pas la force ou le droit de parler et de crier.

 

Evêque, tu as sans cesse à tenir ensemble ces deux dimensions : tu dois creuser profond, pour toi-même et pour ton peuple, et tu dois voir large, même s’il y a du brouillard. Voilà ce qui fonde l’autorité de l’évêque que tu es, telle qu’en a parlé admirablement Madeleine Delbrêl, et c’était en 1952, au moment où en France, il y avait la crise des prêtres ouvriers. Elle a fait un voyage éclair à Rome. Elle a prié devant le tombeau de  saint Pierre. Et elle a fait cette confidence : «  J’ai découvert pendant mon voyage à Rome, l’importance des évêques dans la foi et dans la vie de l’Eglise. Il m’a semblé que, vis-à-vis de ce que nous appelons autorité, nous agissons tantôt comme des fétichistes, tantôt comme des libéraux. Nous ne refluons pas vers les évêques avec ce que nous rencontrons, ce que nous connaissons du monde. Ou bien nous obéissons comme un soldat de 2è classe ; ou bien nous présentons au mieux nos desiderata à leur signature ».

Comment nous aider mutuellement dans l’Eglise à regarder et à rencontrer les évêques comme des apôtres, des successeurs d’apôtres, des chargés du ministère apostolique, c’est-à-dire chargés de mettre l’Eglise entière en état d’apostolat, appelée, envoyée pour annoncer au monde, contre vents et marrées, l’Amour de Dieu présent à l’intérieur de notre humanité, même si elle l’ignore ? C’est pourquoi un évêque n’est pas seulement  l’évêque de la population catholique. Il est l’évêque de tous, à cause du Christ  Sauveur de l’Humanité.

Cher ami, l'année prochaine, tu auras quarante ans de sacerdoce. Reste uni à Jésus ; célèbre quotidiennement l'Eucharistie, n'oublie pas la confession fréquente. Prie la Vierge Marie. Accroche-toi à ton rosaire. Fais confiance au Seigneur. Il te bénira. En toute chose et en toute circonstance, tu tâcheras toujours d’être bon et miséricordieux, car la bonté est la seule chose qui ressemble le plus à Dieu et qui désarme le plus les hommes en fureur.

Mon cher ami Victor, sois victorieux du mal. Pour cela, demande à Dieu de te rendre fort.

Etre fort, c’est aimer quelqu’un en silence.

Être   fort, c’est pardonner à quelqu’un qui ne mérite pas le pardon.

Être   fort, c’est irradier de bonheur quand on est malheureux.

Être   fort, c’est attendre quand on ne croit plus en retour.

Être   fort, c’est rester calme dans les moments de désespoir.

Être   fort, c’est montrer de la joie quand on n’en ressent pas.

Être   fort, c’est sourire quand on a envie de pleurer.

Être   fort, c’est rendre quelqu’un heureux quand on a le cœur en morceaux.

Être   fort, c’est se taire quand l’idéal serait de crier à tous son désespoir.

Être   fort, c’est consoler quand on a besoin de réconfort.

Être   fort, c’est avoir la foi même quand on ne croit pas.

Cher ami, comme cadeau d’anniversaire, le Seigneur m'envoie te donner une voiture de marque " PARADIS", pour tes courses durant toute ta vie sur  terre. Tu devras la conduire avec courage ; le bonheur sera tes pneus, la santé ton carburant, la prospérité ton siège ; la réussite ton volant ; le succès ton accélérateur ; le pardon tes freins ; le Saint Esprit tes phares ; la Bible est ton moteur ; la prière est ta clé de contact pour démarrer la voiture ; et la justice ton assurance.

En ce jour d’action de grâce et de fête, ma prière  est que le  Seigneur fasse de nous tous ici présents, des ambassadeurs de son amour, de sa miséricorde, de sa paix et de sa justice. Qu’il fasse de nous tous, des hommes et des femmes forts en tout lieu  et en tout temps.  Pour tout, et partout, loué soit Jésus Christ !

 

Yaoundé le 05 mai 2012.

+Dieudonné WATIO, Evêque de Bafoussam.

 

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