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Écrit par Pierre Hubert Belinga

CONSTRUCTION DE CLOCHES ELECTRONIQUES A LA CATHEDRALE-NOTRE-DAME-DES-VICTOIRES DE YAOUNDE

Eglise vient de Ekklesia qui veut dire convocation. L’Eglise est donc le lieu de la convocation des fidèles du Christ. Le lieu de leur rassemblement pour le culte divin.
L’instrument le plus approprié pour convoquer les fidèles s’appelle cloche. D’une manière générale, quand la cloche d’une église sonne c’est pour inviter les fidèles à la prière.

Hier ces cloches étaient classiques c’est-à-dire actionnées à l’aide de cordes par une personne, de préférence un sacristin. Aujourd’hui ces cloches deviennent de plus en plus électroniques c’est-à-dire programmables à l’aide de quelques boutons.

La Cathédrale de Yaoundé a été construite dans les années 53 et consacrée par Monseigneur Réné GRAFIN. Mais jusqu’en 2010, date de l’inauguration des cloches de la Cathédrale, il n’y avait rien. C’est ainsi qu’en 2008, je lance le projet de construction de deux tours qui serviront de cloches à la Cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé. L’Archidiocèse s’est impliqué pour réaliser ce projet, la Communauté Urbaine de Yaoundé aussi, sans oublier des personnes d’un certain rang social qui ont été aussi sollicitées. C’est ainsi que les travaux s’achèvent en avril 2010 et que le baptême du clocher a lieu le 10 mai 2010, ainsi que je l’ai déjà signalé.

Deux recteurs se sont succédé : l’un s’appelle l’Abbé Jacques OMGBA et l’autre Father Antoine Roger EVOUNA. C’est eux qui ont supervisé les travaux dudit clocher dont le bilan financier se trouve au bureau de comptabilité de la Paroisse de la Cathédrale ; soit un montant de 320 millions de francs CFA.


Un mois avant l’inauguration, un prêtre grand liturgique, le Professeur Abbé Jean Marie BODO est allé acheter les cloches électroniques en Allemagne. Il les a ramenées et elles ont été installées à la tribune au fond de l’Eglise de la Cathédrale et l’ensemble marche bien.

Certains détracteurs journalistes et autres fidèles qui auraient souhaité qu’on achetât des cloches classiques avec cordes et cloches visibles n’ont pas encore réussi à rejoindre le train de la modernité, c’est-à-dire les cloches électroniques. Alors ils ne tarissent de faire des critiques en assimilant les cloches électroniques à des hauts parleurs par ignorance mais aussi par mauvaise foi.

Quant à nous, nous pensons avoir réussi à  réaliser là un grand projet qui fait la fierté de notre Cathédrale au cœur de la cité capitale. Le peuple de Dieu dans son ensemble en est fier en attendant les retardataires qui un jour, se joindront au peuple de Dieu.


Signé

Mgr Victor TONYE BAKOT

Archevêque de Yaoundé