12
2012
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Chers fidèles de la Paroisse Saint Michel Archange d’Etoa !

Bonne fête !

Mbembe abok !

Je vous dis sincèrement  merci pour l’accueil chaleureux qui m’a été réservé depuis hier après-midi jusqu’à ce matin. Je salue très cordialement le Père Benoît NDZANA, votre jeune et dynamique curé, ainsi que son Vicaire le Père Pierre ATEBA.

Permettez-moi aussi de remercier votre Président Délégué du Conseil Pastoral Paroissial, Monsieur Jean Pascal AMOUGOU pour son mot de bienvenue et pour sa brillante présentation historique et géographique de cette Paroisse Saint Michel Archange d’Etoa.

Le Seigneur vient guérir

les maux les plus profonds de l’humanité.

La guérison d’un lépreux.

Bien-aimés de Dieu !

Chers frères et sœurs !

La guérison d’un lépreux racontée dans l’Evangile de la Messe (Mc 1, 40-45) a dû beaucoup émouvoir. Fréquent objet de prédication dans la catéchèse des Apôtres, recueillie en détail par trois Evangélistes, le miracle se réalise en pleine ville, et saint Luc précise que la maladie était déjà très avancée : Il était couvert de lèpre (Lc 5, 12).

La lèpre était alors une maladie incurable : les membres du lépreux étaient envahis peu à peu, et des déformations se produisaient sur le visage, dans les mains, aux pieds, accompagnées de grandes douleurs ; par crainte de la contagion, on les écartait des villes et des chemins. Comme on peut le lire dans la première lecture de la Messe (Lev 13, 1-2, 44-46), on les déclarait pour cette raison légalement impurs, on les obligeait à avoir la tête découverte et les vêtements déchirés, et ils devaient se faire connaître de loin quand ils passaient à proximité d’un lieu habité. Les gens les fuyaient, même ceux de leur famille, on interprétait souvent leur maladie comme un châtiment  de Dieu pour leurs péchés. Pour toutes ces circonstances, il est étrange de voir ce lépreux dans une ville. Peut-être a-t—il entendu parler de Jésus et cherche-t-il depuis quelques temps l’occasion de s’approcher de lui ? Enfin, il le rencontre et, pour pouvoir lui parler, il transgresse les prescriptions les plus catégoriques de l’ancienne loi mosaïque. Le Christ est son espérance, sa seule espérance.

La scène a dû être extraordinaire. Le lépreux se prosterne devant Jésus et lui dit : Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. Si tu veux… Il a peut-être préparé un discours plus long, plus détaillé… mais tout se réduit à cette oraison jaculatoire pleine de simplicité, de confiance, de délicatesse : si tu veux, tu peux… En peu de  mots, quelle puissante prière ! Jésus est pris de pitié ; les trois évangélistes qui relatent l’événement nous ont laissé le geste surprenant du Seigneur : il étendit la main et le toucha. Jusqu’à maintenant tous les hommes l’ont fui avec crainte et répugnance, et d’autres occasions, non seulement ne s’éloigne pas, mais en arrive à toucher sa lèpre ! Il n’est pas difficile d’imaginer la tendresse du Seigneur et la gratitude du malade qui voit ce geste et qui entend ces paroles : je le veux, sois purifié.

Le Seigneur désire guérir les faiblesses et les péchés de tout homme. Aucun besoin d’attendre des mois ni des jours pour qu’il passe près de notre ville ou à côté de notre village… Ce Jésus de Nazareth qui a guéri tant de lépreux, nous le trouvons tous les jours dans le Tabernacle le plus proche, dans l’intimité de l’âme en grâce, dans le sacrement de la Pénitence. Il est Médecin et il soigne notre égoïsme si nous laissons sa grâce pénétrer jusqu’au fond de notre âme. Jésus nous a montré que la pire des maladies est l’hypocrisie, l’orgueil, qui pousse à dissimuler les péchés personnels. Avec ce Médecin, il est indispensable d’être d’une sincérité totale, d’expliquer entièrement la vérité, et de dire : (Mt 8, 2), Seigneur, si tu veux – et tu veux toujours – tu peux me guérir.

Tu connais ma faiblesse ;  je ressens ce symptôme, je souffre de telles faiblesses. Et nous lui montrons simplement les plaies ; et les pus, s’il y a du pus », toutes les misères de notre vie.

Les faiblesses elles-mêmes peuvent être l’occasion de s’approcher davantage du Christ comme ce lépreux qui, à ce moment, devient un disciple inconditionnel de son Seigneur. Nous approchons-nous de la Confession avec ces dispositions de foi et de confiance ? Désirons-nous vivement la propreté de l’âme ? Sommes-nous ponctuels pour recevoir ce sacrement avec la fréquence prévue ?

 

Le prêtre pardonne les péchés in persona Christi

Bien-aimés de Dieu !

Chers frères et sœurs !

A cause de sa laideur, de sa répugnance et de la séparation des autres qu’il provoque, les Pères de l’Eglise ont vu dans la lèpre l’image du péché… (Cf. Saint Jean Chrysostome, Homélie sur l’Evangile de saint Matthieu, 25, 2)

Néanmoins, le péché, même véniel, est incomparablement pire que la lèpre par sa laideur, par sa répugnance et par ses tragiques effets dans cette vie et dans l’autre. « Si nous avions la foi et si nous pouvions voir une âme en état de péché mortel, nous mourrions de terreur. » (Saint Curé d’Ars, cité par Jean XXIII, dans la Lettre Sancerdotii nostri primordia) Nous sommes tous pécheurs, bien que par la miséricorde divine nous puissions être loin du péché mortel. C’est une réalité que nous ne devons pas oublier ; et Jésus est le seul qui puisse nous guérir, le seul.

Le Seigneur prend en charge les malades et lui seul peut calibrer et mesurer dans sa terrible réalité l’offense du péché. Lui qui est la Sainteté même, ne se présente pas en colère, mais avec délicatesse et respect. «  Voilà quel est le style de Jésus, qui est venu accomplir et non pas détruire.

« Quand il guérit la lèpre, le Seigneur réalise de grands signes. Ces signes servaient à manifester la puissance de Dieu devant les maladies de l’âme : devant le péché. La même réflexion est développée dans le Psaume responsoriel, qui proclame précisément la béatitude du pardon des péchés : Bienheureux celui qui a été about de sa faute… (Ps 31, 1). Jésus guérit la maladie physique, mais en même temps il délivre du péché.

Il se révèle ainsi comme le Messie annoncé par les Prophètes, qui prit sur lui nos maladies et assuma nos péchés (cf. Is 53, 3-12) pour nous délivrer de toute maladie spirituelle et matérielle (…). Ainsi, donc, un thème central de la liturgie d’aujourd’hui est la purification du péché, qui est comme la lèpre de l’âme. » (Jean-Paul II, Homélie, 17 février 1985)

Jésus n’est venu que pour cela : pour pardonner, pour racheter, pour délivrer de cette lèpre, et il proclame son pardon comme signe de toute-puissance, comme signe d’un pouvoir que seul Dieu lui-même peut exercer. (Cf. Mt 9, 2 et s.) Chaque confession renouvelle cette expression du pouvoir et de la miséricorde de Dieu, puisque le prêtre  exerce ce pouvoir non pas en son nom mais au nom du Christ – in persona Christi –, comme un instrument dans les mains du Seigneur. « Jésus nous identifie de telle manière avec lui dans l’exercice des pouvoir qu’il nous a conférés – disait Jean-Paul II aux prêtres -, que c’est comme si notre personnalité disparaissait devant la sienne, puisque c’est lui qui agit à travers nous (…) C’est Jésus lui-même qui, dans le sacrement de la pénitence, prononce la parole autorisée et paternelle : Tes péchés te sont pardonnés. » (Jean-Paul II, Homélie dans le stade de Maracaná, Rio de Janeiro, 2 juillet 1980) La voix du Christ et la voix du prêtre ne font plus qu’une.

Approchons-nous avec vénération et gratitude du Christ lui-même, présent à travers le prêtre. « – Seigneur ! – si vis, potes me mundare – si tu le veux, tu peux me guérir.

Y a-t-il un meilleur apostolat que celui de la confession ?

 

Bien-aimés de Dieu !

Chers frères et sœurs !

Regardons bien ce lépreux : en toute sincérité il se met devant le Seigneur, et tombant à ses genoux, (Mc 1, 40) il confesse sa maladie et demande qu’il le guérisse. Jésus dit au lépreux : je le veux, sois purifié. Et à l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Quelle immense joie, une joie telle que, malgré l’avertissement du Seigneur de ne rien dire, l’homme se met à proclamer de toutes parts la nouvelle de ce bien immense ! Impossible de contenir pour lui tout seul tant de bonheur, besoin irrésistible de partager avec tous son sort !

Voilà l’attitude la plus logique devant la confession, qui libère de toute maladie, aussi redoutable qu’elle soit.

Non seulement le péché est enlevé, mais l’âme acquiert une nouvelle grâce, une nouvelle jeunesse, toute une rénovation de la vie du Christ en elle, une union particulière et différente. Faisons-nous participer ceux que nous estimons le plus, tout le monde même, à ce nouvel être, à cette nouvelle joie de chaque confession ? Avoir trouvé meilleur des Médecins ne doit pas nous suffire, c’est faire arriver la nouvelle qui compte, par l’apostolat personnel, à ceux qui ne savent peut-être pas qu’ils sont malades ou qui pensent parfois que leurs maux sont incurables. Mener beaucoup de monde à comprendre et à pratiquer la confession est une des grandes missions que le Christ nous confie en ces moments où des foules entières s’éloignent de ce dont elles ont le plus besoin.

Pourquoi ne pas commencer s’il le faut par une catéchèse appropriée, conseiller peut-être des livres de lecture attrayants, expliquant, avec un langage adapté, les points fondamentaux de la foi et de la morale ? La tristesse et le vide intérieur ne proviennent-ils pas souvent de l’absence de Dieu dans une vie ? Avec compréhension facilitons l’apprentissage de l’examen de conscience, encourageons à avoir recours à un prêtre, à être simples et humbles ; offrons à Dieu pour cela notre prière, des heures de travail, une mortification, notre propre rendez-vous ponctuel selon la fréquence prévue ;

tout cela attire de Dieu de nouvelles grâces pour ceux que nous désirons voir s’approcher du sacrement, du Christ lui-même.

Ce jour-là ne fut-il pas inoubliable pour le lépreux ? Chaque rencontre avec le Christ est aussi inoubliable, et nos amis n’oublieront jamais la paix et la joie de leur rencontre avec le Maître ; ils se transforment à leur tour en apôtres qui propagent la Bonne Nouvelle, la joie de bien se confesser. Sainte Marie nous concédera, si nous avons recours à elle, l’urgence de communiquer les grands biens que le Seigneur – Père des Miséricordes – laisse aux hommes dans ce splendide sacrement.

LOUE SOIT JESUS CHRIST !

Do you seek the Lord Jesus with expectant faith ? No one who sought Jesus out was refused his help. Even the untouchable and the outcasts of jeinsh society found help in him. Unlike the people of Jesus, to are who fled at the sight of a leper, Jesus touched the leper who approached him and he made him whole and clean.

Why was this remarkable ?

Lepers were out casts of society. Their physical condition was terrible as they slowly last their limbs and withered away. They were not only shunned, but regarded already dead, even by the relatives. The dervish hour forbade anyone from touching or approaching leper, lest ritual defilement ocean. The leper did something remarkable. He approached Jesus confidently and humbly, expecting that Jesus could and would heel him. Normally a leper would be stoned or at least wanded aft if he hied to come hear a rabbi. Jesus not only grants the man his request, but he demonstrates the personal love, compassion and tenderness of God in his physical touch.

The medical knowledge of his day would have regaded mel contact as grave risk for in carring infection. Jesus net toh man’s misery with compassion and tender hindness. He communicated the love and many ot God  in a sign that spoke mare elequenthy than words. How do you approached those you find difficult to love ? Do you open them many and help as Jesus dod ? Lord is always ralez to show un his mery and free us from cohatever makes unclean.