Bonjour à tous !
Nous continuons notre marche vers Pâques à la recherche du salut qui nous vient du Seigneur Jésus celui là même qui a accepté de tout donner par amour pour nous !
Avant d’entrer dans notre méditation de ce jour, je vous invite à faire encore mémoire de Monseigneur Jean ZOA qui nous a quitté il y a 16 ans, nous avons célébré pour lui hier avec un grand parterre de prêtre, de religieuse et de laïcs, une très belle messe qui a été concélébrée par trois évêques. La grâce de Dieu qui s’est manifestée au milieu de nous à travers cet homme de Dieu, reste une grande interpellation pour l’approfondissement de la vie spirituelle de chacun d’entre nous.
Ceci dit,
Je vous invite ce vendredi à lire la première lecture de la messe du jour (Genèse 37, 3-38) Il s’agit du complot des fils de Jacob contre leur frère par jalousie. Le texte nous laisse voir l’amour préférentiel de Jacob pour son fils Joseph et nous imaginons que le père était totalement porté vers ce fils à qui il fait des cadeaux précieux. Nulle part il n’est dit que le père n’aimait pas les autres fils, tout au contraire, il se soucie de leur envoyer à manger. Mais la cupidité, le goût du pouvoir l’envie d’être seul auprès du père empêche d’apprécier l’amour que Jacob leur dédie. Le texte nous fait voir jusqu’où la jalousie peut pousser l’être humain. Le mensonge, le meurtre, la calomnie, tout d’y passe, comment penser se satisfaire de quelque vingt pièces d’argent au moment où toute une vie est détruite ? Nous connaissons la suite de l’histoire qui nous permet de comprendre que Dieu écrit droit sur des lignes courbes. Le Seigneur réalise toujours sa promesse malgré la méchanceté gratuite des hommes.
Mes chers amis tournons nous vers le Seigneur en ce vendredi 3e du temps de Carême pour redécouvrir la beauté de la fraternité. En regardant le fonds de notre cœur, est ce qu’il ne nous est pas parfois arrivée même de façons restée intime de penser comme les fils de Jacob ? Combien de fois nous avons eu de mauvaises pensées à cause d’une jalousie que nous avons laissée croître en nous ? Prions Dieu pour que nous ne soyons jamais jaloux au point de vouloir éliminer un frère. Au lieu de penser que nous ne sommes pas aimé parce que tel ou tel ne nous a pas appelé, ou parce qu’il n’appelle que très rarement, est ce que ce Carême n’est pas pour nous l’occasion d’être nous, les frères pour les autres avant de leur exiger d’être pour nous des frères ?
Seigneur Jésus le mal domine notre monde et semble nous laisser peu de choix il faut hurler avec les loups pour avoir une place sous le soleil, pourtant ton amour inépuisable nous donne l’occasion en ce Carême de revenir sur nos sentiments mauvais et de te découvrir sur le visage de nos frères. « Ne touchons pas à sa vie » dit Ruben à ses frères mais il n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout de la défense de son frère il laisse qu’il soit vendu et deviens complice par son silence. Cela nous arrive souvent face à une pression malsaine, nous cédons à la loi du grand nombre même si c’est une fausse route. Donne-nous Seigneur le courage de défendre le juste et le pauvre quand la jalousie montante du pouvoir et de l’argent nous arrache à la beauté de ton amour. Donne-nous Seigneur de nous rendre compte de l’amour dont tu nous aime, de l’amour que les autres nous donne sans nous focaliser sur l’amour que tu donne aux autres et qu’ils reçoivent de ceux qui nous aiment. Amen !
Notre Père…, je vous salut Marie…, Gloire soit au Père … (trois fois)
