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La Cathédrale Notre Dame des Victoires
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La Cathédrale N.D.V. a, par ailleurs, souvent été considérée comme un exemple de Paroisse et le baromètre des intentions de l’Archevêque de Yaoundé. De vaillants prêtres, dont un grand nombre de Vicaires Episcopaux, se sont succédés à la tête de notre Paroisse Cathédrale, les uns comme Curés, les autres comme Vicaires. On note ici, que les équipes de Vicaires affectés à la Cathédrale sont renouvelées pratiquement tous les ans. Le but visé par l’Archevêque de Yaoundé apparaît comme pédagogique : parfaite la formation des jeunes prêtres dans la paroisse phare du Diocèse, en vue de leur déploiement dans les paroisses périphériques ou rurales. Leur dynamisme a certainement été déterminant dans les progrès multiformes de la Cathédrale. Mais de nombreux prêtres, moins jeunes, y ont aussi été affectés comme Vicaires. La liste de tous les Vicaires est trop longue pour être déroulée devant vous. Cependant, ce serait trahir l’histoire que de ne pas parler de M. l’Abbé Zacharie ATANGANA, qui avait séjourné à la Cathédrale de 1962 à 1968.

 

Ce prêtre « sans problème », accomplit et d’un calme proverbial – le dernier Prêtre exorciste nommé par Mgr Jean ZOA – a énormément aidé les jeunes en recherche de leur avenir, ainsi que les fidèles en détresse, accourus de tout le Diocèse. Il a contribué à l’éveil et à l’éclosion de plus d’une vocation sacerdotale chez un grand nombre de jeunes qui venaient à sa rencontre. Il a été un modèle de disponibilité a l’égard des fidèles, et de collaboration à l’égard des curés chargés de l’administration de la Cathédrale, dont le nombre atteint aujourd’hui quatorze (14) : douze (12) diocésains et deux (2) religieux. Depuis la consécration de la Cathédrale, le Diocèse de Yaoundé en Général, et la Cathédrale N.D.V. en particulier, ont progressivement mais résolument été confiés aux soins apostoliques du clergé local camerounais, toujours aidé, cependant par des missionnaires étrangers.

Il n’est pas sans intérêt de rappeler l’ordre chronologique de passage des Administrateurs de la C.N.D.V.Y :

  1. R.P Charles HURSTEL (1949-1955) ;
  2. R.P. Etienne NKODO (1955-1962) ;
  3. Abbé Joseph Gérard NDZINGA (1962-1963)
  4. Abbé Pierre MVIENA (1964) ;
  5. Abbé Jean-Baptiste AMIE (1965-1969)
  6. Abbé Lucien MANGA (1969-1970) ;
  7. Abbé Frédéric ETOUNDI (1970-1973) ;
  8. Abbé Lucien MBARGA (1973-1976) ;
  9. Abbé Boniface MBENG (1976-1981) ;
  10. Abbé François-Xavier AMARA (1981-1985) ;
  11. Abbé Achille MBALLA KYE 51985-1993) ;
  12. Abbé Jean-Claude EKOBENA (1993-1996) ;
  13. Abbé François-Xavier AMARA (1996-1999) ;

Mgr François-Xavier AMARA, qui a été, à deux reprises, Curé de la Cathédrale, a cumulé, au lendemain de la mort de Mgr Jean ZOA en Mars 1998, les mêmes fonctions  avec celles d’Administrateur Diocésain, jusqu’en Février 1999, date de la nomination d’un Administrateur Apostolique, en la personne de Mgr Joseph ATANGA.

Depuis 1999, c’est M. Abbé Joseph AKONGA ESSOMBA, Vicaire Général de l’Archidiocèse, qui, au nom de l’Archevêque, a conduit, avec courage, autorité et compétence, la Communauté Paroissiale de la Cathédrale NDVY. Assumer des responsabilités aussi hautes n’est pas chose aisée, même dans l’Eglise. Ceux qui l’ont précédé à cette charge en savent quelque chose…Huit (8) de ces prêtres sont déjà morts : paix à leurs âmes ! Mais six (6) d’entre eux vivent encore et ils peuvent témoigner. Plaire à Dieu qu’ils continuent, pour longtemps encore, à entourer de leur affectueux encadrement, là où ils se trouvent, les fidèles de notre contrée Apostolique !

Je m’en voudrais, enfin, de passer sous silence, toutes ces Religieuses qui, de tout temps, ont accompagné nos Pasteurs dans l’Administration de notre Cathédrale ; toutes ces Associations, si généreuses en efforts, qui chacune, selon son charisme, assurent divers services essentiels de notre paroisse ; tous ces catéchistes, semeurs privilégiés, discrets, mais efficaces de la parole de Dieu dans las quartiers ; les équipes paroissiales successives qui se sont mises, avec dévouement et abnégation, aux côtés des différents Curés, pour la conduite des affaires paroissiales. Nous saluons, ici, leur grande disponibilité et les en remercions vivement.

Nous ne saurions oublier de citer Clavis qui a ses racines dans cette Paroisse. Certains ont voulu voir dans ce cercle, un instrument entre les mains de l’ancien Archevêque de Yaoundé. Il nous plaît d’affirmer, ici, que de tout temps, le cercle CLAVIS (Cercle de Laïcs pour l’Animation des Valeurs d’Intégration Sociale), s’est toujours voulu un instrument de promotion du laïcat.

Mais en remontant dans le passé, nous nous rendons compte que c’est très timidement que les conseils se sont implantés dans nos paroisses. Certes, les Curés ont toujours eu recours à des laïcs pour un appui dans les actions qu’ils ont eu à mener à la tête de leur Paroisse. Il faudra, cependant, que Mgr Jean ZOA use de toute son autorité pour imposer cette pratique dans son Diocèse. Pour ce qui est de la Cathédrale NDV, c’est à M. Georges AMBASSA qu’échut, en 1976, la responsabilité d’organiser le premier Paroissial de la Cathédrale. M. Georges AMBASSA passa ensuite le relais a M. Jean MANI. Ce dernier le transmit, a son tour, à M. François ELLE NTONGA, qui nous a quittés l’année dernière. Notre équipe est en place depuis seulement le mois de Février 2002 : c’est-à-dire que notre action se conjugue encore au futur.

EN interrogeant toujours l’histoire sur l’accueil timide et réservé des clercs à l’exercice de la co-responsabilité par les laïcs dans le Diocèse, il apparaît clairement que cette situation tient autant aux relents de cléricalisme d’avant Vatican II, qu’aux velléités d’empiètement de l’espace clérical par certains laïcs. La C.N.D.V. n’ya pas échappé. Mais nous savons qu’il existe une ligne de démarcation à respecter. Aussi avons-nous la volonté d’ouvrir, entre le clergé et la structure consultative de notre Paroissien en ce début de 21ème siècle, la nouvelle page d’une collaboration constructive, fondée sur la mission évangélique originelle, dévolue aussi bien aux clercs qu’aux laïcs ; une mission telle que l’a voulue Jésus-Christ lui-même (vous serez mes témoins, Actes 1,8), telle que l’a expressément prescrite le concile Vatican II (Lumen Gentium, 1964 ; Christi Fideles Laici, 1988 ; Ecclesia in Africa, 1995) et telle que l’a spécialement recommandée l’Archevêque de Yaoundé (Consignes Pastorales 1968-1969 ; Circulaires n°26/83 du 22/12/83 et n°4/85 du 26/01/85 de Mgr Jean ZOA et Décret n° 3/2001 de Mgr André WOUKING). Toutes ces dispositions visent à restituer aux laïcs la dimension que le Christ, lui-même, a voulu leur donner dans l’église. Réjouissons-nous de ce que l’équipe cléricale actuelle et me nouveau Conseil Pastoral de la Cathédrale N.D.V.Y. soient décidés a jouer le jeu, pour le bien de tous.

En dépit des méandres du parcours et des fortunes diverses qu’a connues ce cheminement depuis cinquante (50) ans, chaque évêque, chaque prêtre, chaque laïc, a laissé des empreintes indélébiles à la Cathédrale NDVY. Vous nous pardonnerez de ne rien personnaliser de leurs actions concrètes. Cependant, signalons, pour nous en féliciter ;

  1. Que sans être prêtre, M. André FOUDA, avait fait don, à la paroisse, de cet autel et du trône épiscopal que vous apercevez ici, dans le chœur de l’église, les deux étant l’œuvre de M. BUCHAILLE, architecte de la ville ;
  2. Que sans être Curé, ni Vicaire à la CNDVY, le R.P. Engelbert MVENG, de très regrettée mémoire, demeure toujours présent parmi nous, à travers cette belle peinture qu’il nous est loisible d’admirer derrière l’autel, et qui représente « NOTRE-DAME » Patronne de notre Cathédrale ;
  3. Qu’après M. André FOUDA, M. Basile Emah et la Communauté Urbaine de Yaoundé qu’il dirigeait, ont largement contribué aux multiples réfections de cette église, sans oublier la sollicitude permanente de l’Etat, et de son Chef, S.E. Monsieur Paul BIYA, dont nous nous sommes permis de blesser la modestie en le citant nommément.

Tous ces efforts conjugués permettent de mieux apprécier les réalisations matérielles importantes des cinquante années écoulées. Ces réalisations confirment les progrès parallèles réalisés au plan spirituel. Le colloque pastoral de juillet 1968, venant après la résolution de Noël 1967 relative aux Conseils Paroissiaux a déclenché la création de secteurs et de zones ou pôles. Plus tard, en 1973, le besoin d’organisation et d’animation des communautés locales permettra de réaliser l’opération « Postes Centraux », par l’éclatement des paroisses.

Ainsi, la CNDVY, en tant que Paroisse – et bien qu’étant la paroisse mère – fait partie du pôle dit « de la Cathédrale » et, à l’instar de toutes les Paroisses, elle comporte les Postes Centraux constitués par les Quartiers : Fouda André, Elig-Essono, Elig-Belibi. Au 31 décembre 2001,

 



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