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La Cathédrale Notre Dame des Victoires
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La Cathédrale

Nous sommes en pleine Deuxième Guerre Mondiale 1939-1945. Vu  les atrocités de la guerre, Mgr François-Xavier VOGT, Vicaire Apostolique de Yaoundé, exprime le vœu de construire un sanctuaire dédié à « Notre-Dame », si le Cameroun était épargné des horreurs de cette guerre. Mais Mgr VOGT meurt en février 1943. La guerre prend fin en 1945, sans beaucoup de dommages pour le Cameroun.

La colline de Mvolyé, siège épiscopal de Yaoundé, est à cinq km de la ville, un grand village en fait. L’idée de fonder une autre Paroisse germe dans le tête de Mgr René GRAFFIN, Evêque Coadjuteur depuis 1932, nommé Vicaire Apostolique en 1943, après la mort de Mgr VOGT. Cette idée prend vite corps, d’autant plus que la Mission de Mvolyé, avec ses vingt quatre mille (24.000) âmes, est devenue trop petite pour la localité.

Au cours d’une réunion présidée par le Prélat, il fut décidé de fonder une mission en ville. Le projet fut confié en 1946 au R.P. CH. HURSTEL, Vicaire Général du Diocèse et Directeur de la Mission de Mvolyé. En accord avec Mgr GRAFFIN, le site actuel fut choisi. Très vite, une demande d’agrément fut adressée aux autorités civiles, qui ne tardèrent point à y donner suite.

Alors, commencèrent les travaux de préparation du terrain pour la construction de l’Evêché, de la maison des œuvres destinées aux réunions des chrétiens, le dimanche. Cette maison des œuvres, que l’on voit encore derrière le presbytère, est actuellement affectée aux répétitions des chorales et aux manifestations de la Paroisse. Mais il fallait un plan pour les constructions. M.STROBEL, architecte des missions fit un plan à la demande des autorités ecclésiales. Le chef de Région de l’époque le récusa. Il acceptera, cependant, le plan préparé par M. JAMAY, architecte de la ville, qui eut simplement à changer quelques détails du plan de M. STROBEL : c’était en 1949.

Les travaux de construction pouvaient donc commencer, sous la direction du Frère Théophile de la Congrégation du Saint – Esprit. Expert maçon, le frère Théophile venait de recevoir son affectation à la Mission de Mvolyé. C’est donc à Mgr GRAFFIN que revint l’honneur de poser, le 4 mars 1952, la première pierre de notre Cathédrale. Celle-ci fut consacrée en 1955 et dédiée à la vierge Marie sous l’appellation de « Notre Dame des Victoires ». Ainsi se réalisa un vœu cher à Mgr VOGT

Cette Eglise imposante, telle qu’elle apparaît, a une capacité d’accueil de cinq mille(5000) fidèles ; elle mesure soixante dix sept (77) mètres, quatre-vingts (80) centimètres de long ; trente deux (32) mètres de large (niveau de la nef) ; quarante cinq (45) mètres de large (niveau du transept), et vingt cinq (25) mètres de haut (niveau de la faîtage). Le coût des travaux, estimé à soixante cinq millions (65.000.000) Francs CFA, avait été assuré par les fidèles de la ville de Yaoundé, l’Evêque lui-même, le Vatican, la Municipalité de Yaoundé et l’ensemble du Diocèse. Que tous en soient remerciés !


 

Il y’a donc cinquante (50) ans, que la Cathédrale de Yaoundé est implantée sur ce site, et cinquante (50) ans, que la première pierre de notre église Cathédrale a été posée. Notons, au passage, que la Paroisse Cathédrale d’aujourd’hui a été, de 1949 à 1952, une simple Paroisse avec, à sa tête, le R.P. Pierre PICHON. Nous situant dans la lignée des bâtisseurs de cette Cathédrale qui n’a jamais été achevée, il nous incombe, aujourd’hui, de poser le plafond et de construire la tour de quarante cinq (45) mètres de haut, non encore réalisés, mais cependant, prévus sur le plan originel.

Un anniversaire, avons-nous dit, c’est aussi un bilan, c’est-à-dire, un cadre, des hommes et des œuvres.

L’église, le presbytère et les bâtiments abritant aujourd’hui les services rattachés ont vu le jour, les uns après les autres. C’est, naturellement, l’ensemble qui forme la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé, fruit de labeur de plusieurs prélats qui ont administré notre Diocèse et auxquels nous rendons un hommage mérité :

  1. Mgr René GRAFFIN (1943-1961), premier Archevêque de Yaoundé et du Cameroun (1955), et son Auxiliaire, Mgr Paul ETOGA, premier Evêque d’Afrique Noire d’expression française (1955) et futur fondateur du Diocèse de Mbalmayo (1961-1987) : c’était une fin de tutelle.
  2. Mgr. Jean ZOA (1961-1998), deuxième Archevêque du Cameroun, et de Yaoundé, et son Auxiliaire, Mgr Jean Baptiste AMA (1974), futur Evêque de Sangmelima (1983-1991) et fondateur du Diocèse Ebolowa-Kribi (1991-2002) : c’était « une espèce » de renaissance de Diocèse et…du Cameroun.
  3. Mgr André WOUKING, troisième Archevêque de Yaoundé, poursuit inlassablement, depuis le mois d’Août 1999, l’œuvre fondatrice commencée par ses prédécesseurs, après le passage éclair mais marquant de Mgr Joseph ATANGA ; Administrateur Apostolique de Yaoundé, du mois de Février au mois d’Août 1999, et actuel Evêque de Bafoussam. Il s’agit, pour le peuple de Dieu du Diocèse en général, et de la Cathédrale N.D.V. en particulier, de démontrer la solidité des fondations post-conciliaires laissées par l’ancien Archevêque et ce, sous le regard attentif et bienveillant du nouvel Archevêque qui, déjà, s’ingénie à faire en sorte que ses ouailles soient responsables et respectées et que ses prêtres vivent conformément a leur engagement, au milieu du troupeau, mais loin des aléas de notre condition humaine.

Revenons sur Mgr Jean ZOA, considéré, à juste titre, comme un « don du ciel » pour le Diocèse de Yaoundé, et même pour le Cameroun ; lui qui, trente sept (37) ans durant, a eu a instruire, patiemment et dans la tolérance et l’amour, ses ouailles à partir de cette Cathédrale.

Grâce à lui, le passage vers le nouvel esprit Vatican II s’est effectué sans beaucoup de mal ; grâce à lui, le transfert de la gestion diocésaine, qui s’annonçait difficile entre les pères étrangers et les prêtres locaux, s’est opéré sans turbulence. Père conciliaire lui-même, Mgr Jean ZOA s’est attelé à asseoir une pastorale fondée sur L’AGGIORNAMENTO, dont il a voulu que la Cathédrale soit le reflet pour l’ensemble du Diocèse. Il nous a légué une méthode de travail s’appuyant sur l’organisation, l’écoute et l’efficacité, en vue d’une autonomie réelle. Ses décisions n’étaient pas toujours structurées, mais, pour lui, la responsabilité devait être partagée. Et cette approche pédagogique l’a conduit a ne prendre aucune décision sans une large consultation préalable. En un mot, toute son action a eu pour objet, de rendre compatibles la vie chrétienne et le bonheur terrestre tant recherché par tous.

C’est encore lui, Mgr Jean ZOA, qui a accueillit en ces lieux, à deux reprises, en 1985 et 1995, S.S. le Pape Jean-Paul II. C’est toujours cette église Cathédrale qui a servi de cadre à la signature historique, le 14 septembre 1995, de l’Exhortation Apostolique Post-synodale « Ecclesia in Africa », immortalisée par la plaque murale que vous voyez à l’entrée de l’église, au fond. Pour tragique et émouvant que soit l’événement, c’est aussi cette église cathédrale, qui a vu le prélat rendre l’âme, en pleine messe de requiem dite en mémoire de Mgr Paul ETOGA, au milieu de ses ouailles et en présence des plus hautes autorités religieuses et civiles de notre pays, toutes, témoins privilégiés du triste événement.

Mgr. Jean ZOA repose aujourd’hui, parce qu’il l’a voulu, non pas à l’intérieur de cette église Catholique Romaine, mais au cimetière paroissial de Mvolyé, parmi ses frères évêques et prêtres. Un signe d’humilité qui se passe de tout commentaire.

 


La Cathédrale N.D.V. a, par ailleurs, souvent été considérée comme un exemple de Paroisse et le baromètre des intentions de l’Archevêque de Yaoundé. De vaillants prêtres, dont un grand nombre de Vicaires Episcopaux, se sont succédés à la tête de notre Paroisse Cathédrale, les uns comme Curés, les autres comme Vicaires. On note ici, que les équipes de Vicaires affectés à la Cathédrale sont renouvelées pratiquement tous les ans. Le but visé par l’Archevêque de Yaoundé apparaît comme pédagogique : parfaite la formation des jeunes prêtres dans la paroisse phare du Diocèse, en vue de leur déploiement dans les paroisses périphériques ou rurales. Leur dynamisme a certainement été déterminant dans les progrès multiformes de la Cathédrale. Mais de nombreux prêtres, moins jeunes, y ont aussi été affectés comme Vicaires. La liste de tous les Vicaires est trop longue pour être déroulée devant vous. Cependant, ce serait trahir l’histoire que de ne pas parler de M. l’Abbé Zacharie ATANGANA, qui avait séjourné à la Cathédrale de 1962 à 1968.

 

Ce prêtre « sans problème », accomplit et d’un calme proverbial – le dernier Prêtre exorciste nommé par Mgr Jean ZOA – a énormément aidé les jeunes en recherche de leur avenir, ainsi que les fidèles en détresse, accourus de tout le Diocèse. Il a contribué à l’éveil et à l’éclosion de plus d’une vocation sacerdotale chez un grand nombre de jeunes qui venaient à sa rencontre. Il a été un modèle de disponibilité a l’égard des fidèles, et de collaboration à l’égard des curés chargés de l’administration de la Cathédrale, dont le nombre atteint aujourd’hui quatorze (14) : douze (12) diocésains et deux (2) religieux. Depuis la consécration de la Cathédrale, le Diocèse de Yaoundé en Général, et la Cathédrale N.D.V. en particulier, ont progressivement mais résolument été confiés aux soins apostoliques du clergé local camerounais, toujours aidé, cependant par des missionnaires étrangers.

Il n’est pas sans intérêt de rappeler l’ordre chronologique de passage des Administrateurs de la C.N.D.V.Y :

  1. R.P Charles HURSTEL (1949-1955) ;
  2. R.P. Etienne NKODO (1955-1962) ;
  3. Abbé Joseph Gérard NDZINGA (1962-1963)
  4. Abbé Pierre MVIENA (1964) ;
  5. Abbé Jean-Baptiste AMIE (1965-1969)
  6. Abbé Lucien MANGA (1969-1970) ;
  7. Abbé Frédéric ETOUNDI (1970-1973) ;
  8. Abbé Lucien MBARGA (1973-1976) ;
  9. Abbé Boniface MBENG (1976-1981) ;
  10. Abbé François-Xavier AMARA (1981-1985) ;
  11. Abbé Achille MBALLA KYE 51985-1993) ;
  12. Abbé Jean-Claude EKOBENA (1993-1996) ;
  13. Abbé François-Xavier AMARA (1996-1999) ;

Mgr François-Xavier AMARA, qui a été, à deux reprises, Curé de la Cathédrale, a cumulé, au lendemain de la mort de Mgr Jean ZOA en Mars 1998, les mêmes fonctions  avec celles d’Administrateur Diocésain, jusqu’en Février 1999, date de la nomination d’un Administrateur Apostolique, en la personne de Mgr Joseph ATANGA.

Depuis 1999, c’est M. Abbé Joseph AKONGA ESSOMBA, Vicaire Général de l’Archidiocèse, qui, au nom de l’Archevêque, a conduit, avec courage, autorité et compétence, la Communauté Paroissiale de la Cathédrale NDVY. Assumer des responsabilités aussi hautes n’est pas chose aisée, même dans l’Eglise. Ceux qui l’ont précédé à cette charge en savent quelque chose…Huit (8) de ces prêtres sont déjà morts : paix à leurs âmes ! Mais six (6) d’entre eux vivent encore et ils peuvent témoigner. Plaire à Dieu qu’ils continuent, pour longtemps encore, à entourer de leur affectueux encadrement, là où ils se trouvent, les fidèles de notre contrée Apostolique !

Je m’en voudrais, enfin, de passer sous silence, toutes ces Religieuses qui, de tout temps, ont accompagné nos Pasteurs dans l’Administration de notre Cathédrale ; toutes ces Associations, si généreuses en efforts, qui chacune, selon son charisme, assurent divers services essentiels de notre paroisse ; tous ces catéchistes, semeurs privilégiés, discrets, mais efficaces de la parole de Dieu dans las quartiers ; les équipes paroissiales successives qui se sont mises, avec dévouement et abnégation, aux côtés des différents Curés, pour la conduite des affaires paroissiales. Nous saluons, ici, leur grande disponibilité et les en remercions vivement.

Nous ne saurions oublier de citer Clavis qui a ses racines dans cette Paroisse. Certains ont voulu voir dans ce cercle, un instrument entre les mains de l’ancien Archevêque de Yaoundé. Il nous plaît d’affirmer, ici, que de tout temps, le cercle CLAVIS (Cercle de Laïcs pour l’Animation des Valeurs d’Intégration Sociale), s’est toujours voulu un instrument de promotion du laïcat.

Mais en remontant dans le passé, nous nous rendons compte que c’est très timidement que les conseils se sont implantés dans nos paroisses. Certes, les Curés ont toujours eu recours à des laïcs pour un appui dans les actions qu’ils ont eu à mener à la tête de leur Paroisse. Il faudra, cependant, que Mgr Jean ZOA use de toute son autorité pour imposer cette pratique dans son Diocèse. Pour ce qui est de la Cathédrale NDV, c’est à M. Georges AMBASSA qu’échut, en 1976, la responsabilité d’organiser le premier Paroissial de la Cathédrale. M. Georges AMBASSA passa ensuite le relais a M. Jean MANI. Ce dernier le transmit, a son tour, à M. François ELLE NTONGA, qui nous a quittés l’année dernière. Notre équipe est en place depuis seulement le mois de Février 2002 : c’est-à-dire que notre action se conjugue encore au futur.

EN interrogeant toujours l’histoire sur l’accueil timide et réservé des clercs à l’exercice de la co-responsabilité par les laïcs dans le Diocèse, il apparaît clairement que cette situation tient autant aux relents de cléricalisme d’avant Vatican II, qu’aux velléités d’empiètement de l’espace clérical par certains laïcs. La C.N.D.V. n’ya pas échappé. Mais nous savons qu’il existe une ligne de démarcation à respecter. Aussi avons-nous la volonté d’ouvrir, entre le clergé et la structure consultative de notre Paroissien en ce début de 21ème siècle, la nouvelle page d’une collaboration constructive, fondée sur la mission évangélique originelle, dévolue aussi bien aux clercs qu’aux laïcs ; une mission telle que l’a voulue Jésus-Christ lui-même (vous serez mes témoins, Actes 1,8), telle que l’a expressément prescrite le concile Vatican II (Lumen Gentium, 1964 ; Christi Fideles Laici, 1988 ; Ecclesia in Africa, 1995) et telle que l’a spécialement recommandée l’Archevêque de Yaoundé (Consignes Pastorales 1968-1969 ; Circulaires n°26/83 du 22/12/83 et n°4/85 du 26/01/85 de Mgr Jean ZOA et Décret n° 3/2001 de Mgr André WOUKING). Toutes ces dispositions visent à restituer aux laïcs la dimension que le Christ, lui-même, a voulu leur donner dans l’église. Réjouissons-nous de ce que l’équipe cléricale actuelle et me nouveau Conseil Pastoral de la Cathédrale N.D.V.Y. soient décidés a jouer le jeu, pour le bien de tous.

En dépit des méandres du parcours et des fortunes diverses qu’a connues ce cheminement depuis cinquante (50) ans, chaque évêque, chaque prêtre, chaque laïc, a laissé des empreintes indélébiles à la Cathédrale NDVY. Vous nous pardonnerez de ne rien personnaliser de leurs actions concrètes. Cependant, signalons, pour nous en féliciter ;

  1. Que sans être prêtre, M. André FOUDA, avait fait don, à la paroisse, de cet autel et du trône épiscopal que vous apercevez ici, dans le chœur de l’église, les deux étant l’œuvre de M. BUCHAILLE, architecte de la ville ;
  2. Que sans être Curé, ni Vicaire à la CNDVY, le R.P. Engelbert MVENG, de très regrettée mémoire, demeure toujours présent parmi nous, à travers cette belle peinture qu’il nous est loisible d’admirer derrière l’autel, et qui représente « NOTRE-DAME » Patronne de notre Cathédrale ;
  3. Qu’après M. André FOUDA, M. Basile Emah et la Communauté Urbaine de Yaoundé qu’il dirigeait, ont largement contribué aux multiples réfections de cette église, sans oublier la sollicitude permanente de l’Etat, et de son Chef, S.E. Monsieur Paul BIYA, dont nous nous sommes permis de blesser la modestie en le citant nommément.

Tous ces efforts conjugués permettent de mieux apprécier les réalisations matérielles importantes des cinquante années écoulées. Ces réalisations confirment les progrès parallèles réalisés au plan spirituel. Le colloque pastoral de juillet 1968, venant après la résolution de Noël 1967 relative aux Conseils Paroissiaux a déclenché la création de secteurs et de zones ou pôles. Plus tard, en 1973, le besoin d’organisation et d’animation des communautés locales permettra de réaliser l’opération « Postes Centraux », par l’éclatement des paroisses.

Ainsi, la CNDVY, en tant que Paroisse – et bien qu’étant la paroisse mère – fait partie du pôle dit « de la Cathédrale » et, à l’instar de toutes les Paroisses, elle comporte les Postes Centraux constitués par les Quartiers : Fouda André, Elig-Essono, Elig-Belibi. Au 31 décembre 2001,

 


 

Son Excellence Monseigneur Victor TONYE BAKOT

Archévêque Métropolitain de Yaoundé

Son Excellence Mgr. Victor Tonye Bakot est nommé archevêque du siège métropolitain de Yaoundé par Sa Sainteté le Pape Jean Paul II, la nouvelle a été publiée le 18 octobre 2003 au Vatican.

Né le 24 mars 1947 à Makomol (Eséka), S.E. Mgr. Victor Tonyé Bakot a été ordonné prêtre le 15 juillet 1973. Seulement après quelques années de ministère, il a été envoyé en Europe pour les études supérieures où il s'est spécialisé de 1983 jusqu'à 1987 à l'université de Strasbourg et obtient un doctorat en théologie fondamentale et en sociologie. L'Archevêque de Yaoundé est aussi titulaire d'une licence en journalisme et techniques de communication obtenue dans la même l'Université.

De retour au Cameroun en 1983, l'Abbé Victor Bakot sera nommé vicaire général de l'archidiocèse de Douala; fonction qu'il occupe jusqu'en 1987 puis, il sera nommé évêque auxiliaire de l'archevêque de Douala avant de devenir premier évêque du diocèse d'Édéa en 1993. L'Archevêque de Yaoundé est  actuellement le Président de la conférence épiscopale nationale du Cameroun.

Ses prédécesseurs

Depuis sa création en 1890, Son Excellence Monseigneur Victor Tonyé Bakot est le septième prélat à la tête de l'Archidiocèse.

Ci-dessous, le tableau récapitulatif des prélats à la tête dudit Archidiocèse:

  1. Henri VIETER : 1890 - 1914
  2. François HENEMANN : 1914 - 1922
  3. François Xavier Vogt : 1923 - 1943
  4. Réné GRAFFIN : 1943 - 1961
  5. Jean ZOA : 1960 - 1998
  6. André WOUKING : 1999 - 2002
  7. Victor TONYE BAKOT : Depuis 2003

 

L'Equipe Pastorale officiant à la Cathédrale

L'équipe pastorale de la Cathédrale Notre-Dame des Victoires est constituée de 07 prêtres dynamiques et dévoués que sont :

Les projets de la Cathédrale

Pour son développement et son évolution, la cathédrale, grâce à l'apport et la bonne volonté des fidèles, met en oeuvre un certain nombre de projets.

Ceux-ci, au jour d'aujourd'hui sont les suivants :

  1. La construction d’un clocher ;
  2. La pose du plafond de l’église ;
  3. Le renouvellement complet des bancs de l’église ;
  4. La sonorisation optimale de l’église ;
  5. La sécurisation multiforme des lieux et, faute de pouvoir mordre sur le terrain de nos voisins.
  6. La construction d’un immeuble à plusieurs niveaux pourquoi pas ? – destiné à accueillir les divers services à créer ou actuellement à l’endroit dans les locaux existants.

La salle des oeuvres

Salle des Oeuvres

La salle des oeuvres de la cathédrale est désormais opérationnelle. Vous pouvez la louer pour vos différentes ceremonies :

  • Réunions
  • Marriages
  • 1ere communion
  • Conferences
  • Tables rondes
  • Retraites
  • Vin d’honneur
  • Colloques
  • Recollections
  • etc.

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