A LA DECOUVERTE DES TRESORS DE NSIMALEN
À la question de savoir qu’est ce qui fait courir les chrétiens catholiques, non chrétiens au point d’en devenir les destinations privilégiées de la plupart des pèlerins venant d’au moins quatre des cinq continents, qu’est ce qui attire tant de visiteurs/ dévots au point d’apprivoiser ces lieux et de s’autochtoniser quasi définitivement ? A ces questions, nous pourrions répondre comme suit :
Cinq trésors, piliers, points focaux peuvent susciter l’intérêt chez les pèlerins.
1) Parvis de l’église paroissiale Saints Pierre et Paul
C’est ici que le 13 Mai 1986, une femme vêtue de splendeur, couronnée de 12 étoiles et sur son bras droit un chapelet … apparut aux enfants de l’école primaire catholique (à deux pas de l’église ), alors en pleine récréation, dont sept particulièrement d’abord : Adèle…, Vincent, Godfroy, Zacharie, Jacqueline…Cette dernière (âgée de 7ans , muette de naissance) qui, assise au parvis de l’Eglise s’exclama en pleine extase « Maria, Maria, Maria ». Elle appela Jacqueline par son nom et lui demanda comment elle allait.
2) Chapiteau/ Sanctuaire / Shine
Sous la poussée des jets de cailloux des enfants, vis à vis d’elle, la femme que Jacqueline appelle alors « Maria » vient se poser sur un important arbre « akondog », sur la souche duquel est bâti le chapiteau actuel, lieu de la célébration des Saints mystères du Christ et de l’église. L’ « akondog » s’était desséché suite à une exploitation de ses racines et de ses écorces, de son tronc et de ses feuilles. Il subsiste tout de même au presbytère, quelques reliques dudit arbre abattu trois ans plus tard : 1989 ; Marie séjourna ici pendant neuf jours et neuf nuits, honorée par une vénération prodigieuse merveilleuse, et exceptionnelle.
3) Autel du calvaire de notre seigneur jésus christ
Ici, l’on trouvait l’arbre semblable à celui au sommet duquel se tenait la Vierge Marie. L’on pensait que s’était plutôt sur cet arbre là qu’elle était placée. Pour surmonter définitivement cette illusion visuelle, certaines gens à la moralité et à la foi douteuse décidèrent secrètement de leur propre chef, d’abattre l’arbre. Malheureusement pour eux, la vierge reste présente, tenue sur l’arbre « akondog » et non pas sur le gros arbre abattu. C’est ainsi que nous concluons le chemin de croix qui commence depuis les escaliers de l’entrée principale de sanctuaire.
4) Puits Marial
En obéissance à l’invitation de la Vierge Marie, à elle apparue le 12 /01/1991, Anne Marie MBALLA s’astreindra, à compter de cette date là à 9 jours de pénitence mensuelle. Et le 12 /05/1991 à 3h00, la Vierge lui aurait dit : « que donnerais –tu à mes enfants cet anniversaire » ? Dans sa crainte et son tremblement elle reçoit le message suivant : « voici donc ce que désirent mes enfants, ne plus boire de l’eau du marécage. Ils boivent désormais del’eau potable ». Dans un songe, Anne Marie MBALLA, accompagnée d’une certaine Yvonne, (compagne de prière) dont elle tient la robe, auraient été promenées par la Vierge Marie dans la brousse en contrebas du lieu de l’apparition prés censé. Et devant elles, elle leurs dit : là où je vais m’arrêter, c’est là où on va creuser la source. Cette source sera appelée la source de délivrance. Mes enfants ne boiront plus l’eau du marécage. Des pèlerins vont creuser le sol, conformément à la révélation reçue. Non sans avoir abattu des arbustes et désherbé cet endroit sacré. Trois jours de pioche auraient suffit pour que l’eau jaillisse de la colline. A la fin du travail, la Vierge leur avait demandé de repartir faire pénitence au terme de laquelle ils/elles devaient trouver la source déjà potable.
L’on peut par ailleurs comprendre pourquoi il est recommandé de faire la liturgie de notre dame de la délivrance avant de puiser à ce puits marial. Cet endroit reste le point d’attraction n°2 après le chapiteau où de nombreux fidèles y vont jour et nuit pour recevoir de l’eau matérielle pour la vie et la délivrance (puits marial) et de l’eau spirituelle (Saint Sacrement dans le tabernacle exposé au chapiteau, lieu dit du séjour de 9 Jours)
(13-21 mai 1986).
5) Piscine Mariale de purification
Autrefois, une petite rivière, la piscine est devenue un étang d’eau à la couleur trouble grâce au travail de nos prédécesseurs, notamment Abbé Jean Bertrand Mengue Awondo. Autrefois, on s’y baignait à satiété, à volonté sans mesure. Or Saint Thomas d’Aquin affirme : « In ledia stat virtus » : la vertu se trouve au milieu (dans le juste milieu). Originellement, cette piscine est révélée aux amis de Marie, particulièrement à Mme Gertrude Avang. Celle-ci va plonger initialement un petit enfant un vendredi, celui-ci s’en trouvera guéri. Avec la montée exponentielle des croyants, des pèlerins et des dévots, les bains dans la piscine sont devenus spirituels et particulièrement liturgiques. Par conséquent, un rituel liturgique pour les bains des fidèles a été établi. Il est utilisé uniquement par les prêtres qui sont les seuls à plonger exclusivement, à y plonger les dévots. La plongée est trinitaire. Des foules tous les jours accourent de partout pour se faire plonger. Plusieurs raisons les animent : quête du désenvoutement, de désintoxication, désensorcellement, purification, sanction, (souvent post sacrement de réconciliation normalement de désempoisonnement, de rupture des biens maléfiques. Plusieurs religieux et laïcs y ont trouvé réconfort et satisfaction.
C’est par une pénitence des marécages le vendredi par tous, que cette piscine surgit du sol. En ses débuts, plusieurs serpents ont été neutralisés, puis tués, sans qu’ils ne constituent à proprement parler un danger pour les pénitents.
Cher fidèles du Christ,
A la suite du décret num JM/SP/05/17/017/een de Monseigneur Jean MBARGA, Archevêque de Yaoundé portant institution de l'Année Marial (Octobre 207-2018), Considérant la note pastorale num JM/08/17/061/tsa portant organisation de l'Année Mariale, nous venons par la présente, au nom de Monseigneur l'Archevêque, porter à votre connaissance le programme des activités de l'année Mariale.